Comment expliquer la relance du salon ? Comment avez-vous su convaincre exposants et visiteurs ?
En 2016, il y a eu un changement d'équipe et donc une nouvelle façon de travailler. Nous avons tenu un discours rassurant et avons écouté leurs remarques.
Nous nous sommes également associés avec deux détaillants importants du milieu, Comptoir de la Mer et Alré Pêche. Ces deux acteurs de poids ont également rassuré nos exposants. Le monde de la pêche a également cette particularité de fédérer. Aussi, quand un s'engage, les autres suivent !
Nous étions convaincus de l'importance du Salon de la Pêche en Mer aussi bien pour les visiteurs que pour les exposants et nous pensions que Nantes avait toute sa place. C'est un salon indispensable au métier de la pêche.
Sur le salon en lui-même, qu'est-ce qui a su séduire et plaire aux exposants comme aux visiteurs ?
D'abord, nous avons été présents sur les évènements publics et professionnels comme l'EFTTEX, le grand rendez-vous des professionnels de la pêche. Nous les avons rassurés et ils en avaient besoin, sur nos envies de bien faire et de relancer le salon. Nous étions à leur écoute et nous leur avons montré que nous avons tenu notre discours et l'avons mis en œuvre sur le salon.
Nous avons également complètement revu l'implantation du hall. Sur cette 2e édition de relance, les exposants ont fait de super stands. Les visiteurs étaient contents et ont apprécié. Ils ont pu s'amuser, notamment avec des nombreuses animations et du beau matériel à gagner. Ils peuvent également acheter du matériel de pêche sur le salon. Les stands sont des vitrines pour les exposants, mais les visiteurs peuvent acheter chez nos deux détaillants partenaires, Comptoir de la Mer et Arlé Pêche. Au niveau des bateaux et des embarcations – pour lesquels nous avions une grosse offre avec plus de 50 marques représentées par le biais de concessionnaires locaux — il s'agit plutôt de devis.
Nous sommes convaincus que le Salon de la Pêche en Mer est un rendez-vous important pour les pêcheurs. Il a y a beaucoup de convivialité et de partage. Sur les stands, les exposants sont présents avec de gros teams et donc disponible pour les visiteurs. C'est donc l'occasion pour eux de rencontrer de grands champions, qu'ils voient habituellement sur les réseaux sociaux.
Pouvez-vous nous donner quelques chiffres sur cette édition ?
Nous avons eu 25 exposants de plus qu'en 2017 et parmi les exposants qui étaient de retour cette année, ils avaient agrandi leurs surfaces de stands. Par exemple, Rapala Shimano, l'un des leaders mondiaux dans le domaine des articles de pêche, a plus que doublé sa surface d'exposition en 2018.
Au niveau de la fréquentation, nous n'avons pas encore les chiffres exacts. On peut dire que ça se tient comparé à l'année dernière et on va faire en sorte qu'elle évolue. On va essayer de toucher une cible plus large. On s'était concentré jusqu'à présent sur le pêcheur en mer et pourquoi pas élargir notre cible au grand public pour l'année prochaine.
En avril se tiendra le comité de pilotage du salon, avec tous nos exposants, pour dresser le bilan de cette édition. C'est important de continuer à les rassurer et à travailler ensemble. Nous sommes un vecteur pour eux, en mettant notre savoir-faire à la disposition du milieu de la pêche.
Quelles sont les pistes de travail pour l'année prochaine ?
C'est encore un peu tôt, nous allons d'abord tenir notre comité de pilotage. Mais nous avons déjà quelques pistes de réflexion, comme réajuster les horaires d'ouvertures, mettre en place de nouvelles animations et encore de nombreuses choses.
Après chaque édition, nous sondons les exposants et les visiteurs et nous avons eu des retours positifs, avec de nouvelles idées d'amélioration. On va donc étudier tout ça et voir ce qu'il est possible et faisable de mettre en œuvre.