La truite arc-en-ciel en 1ère catégorie
Si la population de fario se porte déjà mal dans une rivière, l'introduction de la truite arc-en-ciel dans ce milieu ne risque pas d'arranger les choses. Je connais des rivières où on ne voit plus une seules farios, mais où on peut voir passer des arcs-en-ciel géantes en maraudes.
Si la présence de l'arc-en-ciel devient trop importante sur un secteur, les farios se font de plus en plus rares.L'impact est encore plus flagrant sur les petites rivières de 1ère catégorie qui sont des milieux fragiles où l'équilibre peut vite être menacé.
Des quotas trop élevés
Evidemment quand la réglementation autorise à garder jusqu'à 6 truites par jour et par pêcheur sur de nombreux parcours, pas besoins d'être scientifique pour comprendre que la nature ne possède pas assez de ressources pour répondre à de tels prélèvements.
Cependant, je ne critique pas la pêche sportive des truites arcs-en-ciel en réservoir, ni la pêche en pisciculture, car on parle ici de milieux artificiels et clos.
Pour ma part je préfère ne garder qu'une truite par an, mais pêcher les vrais poissons sauvages de nos rivières !
Si on souhaite vraiment capturer et garder 6 truites dans sa journée de pêche il est plus logique d'aller en pisciculture. Heureusement il existe tout de même des AAPPMA qui assurent leur mission de gestion et de protection pour nous offrir de beaux parcours naturels et riche en belles farios.