Quel poisson préfères-tu pêcher ?
Lionel Fumagalli – Le poisson que j'aime le plus c'est celui que je peux prendre à l'instant T. Après, si tu me demandes quel poisson choisir s'il ne doit en rester qu'un seul dans nos rivières je dirais le black bass. C'est le poisson de sport par excellence, celui que l'on peut pêcher de toutes les façons possibles.
Quelle est ta technique favorite ?
Lionel Fumagalli – Elle est compliquée ta question, purée ! Si je reste sur le black bass, je dirais les pêches de gros cover, mais comme je pêche tous les carnassiers, je pense aussi au sandre en verticale, au brochet au Swimbait, à la perche en Topwater… Je ne sais pas moi ! (rires) Bon, si je peux en garder deux je prends le black bass en Punching et le sandre en verticale. La verticale est une technique tellement prenante qui rend fou ! (rires)
Quelle est ta saison favorite ?
Lionel Fumagalli – Toutes ! Fin d'automne, début d'hiver. Allez. (rires)
Quel(s) pêcheur(s) t'inspire(nt) le plus ?
Lionel Fumagalli – Honnêtement je m'inspirais de grands noms de la pêche quand j'ai commencé à pêcher, mais j'ai dépassé ce cap. Dorénavant je te dirais que je m'inspire davantage de mes potes pêcheurs en ce qui concerne la pêche aux leurres. Après, si je devais m'inspirer d'un pêcheur de renom à l'heure actuelle ce serait certainement un pêcheur au coup car, selon moi, il y a vraiment un monde entre un pêcheur au coup lambda et un très bon pêcheur professionnel. La différence est plus nette qu'entre un pêcheur aux leurres assidu et un professionnel. Mais forcément je pense au binôme composé de Sylvain Legendre et Gaël Even qui à l'époque trustaient tous les podiums tout en restant humbles.
Tu dois partir à la pêche avec 3 leurres : lesquels ?
Lionel Fumagalli – Un spinnerbait, un shad et un petit crank, pour faire face à toutes les situations. Ah mince, j'ai rien pour le sandre… Après si je suis seul sur Terre et que je dois me nourrir… Peut-être une cuillère tournante. C'est le leurre universel. Il prend de tout partout dans le monde.
Quel terme(s) défini(ssen)t le mieux ta vision de la pêche ?
Lionel Fumagalli – Partage et passion.
Pêche solitaire ou à plusieurs ?
Lionel Fumagalli – A plusieurs.
Lac ou rivière ?
Lionel Fumagalli – C'est difficile de faire un choix, mais je dirais rivière, la lecture des veines d'eau, tout ça…
Bière ou café ?
Lionel Fumagalli – Ni l'un, ni l'autre ! Je ne bois plus de bière, car ça me donne mal à la tête et je n'ai jamais bu de café de ma vie ! À la pêche c'est plutôt Coca…
Pêche du bord ou en embarcation ?
Lionel Fumagalli – Même si je pratique tout, je préfère la pêche en embarcation.
Float-tube ou bateau ?
Lionel Fumagalli – Bateau.
Pêche en silence ou pêche en musique ?
Lionel Fumagalli – Silence.
Pêche en France ou à l'étranger ?
Lionel Fumagalli – France.
Coup du matin au coup du soir ?
Lionel Fumagalli – Coup du soir.
Quel est ton meilleur souvenir de pêche ?
Lionel Fumagalli – Joker ! (rires) Honnêtement, en pratiquant entre 200 et 300 fois par an, des souvenirs il y en a une multitude ! Je me nourris de souvenirs d'ailleurs. Ça peut aussi bien être le souvenir d'une session en Float tube sur l'Ognon avec des potes, à partager un super bon moment, qu'un coup du soir sous le soleil couchant sur les îles Lofoten ou encore mon premier brochet… J'ai trop de souvenirs qui me viennent spontanément pour n'en dégager qu'un, c'est impossible !
Ta mésaventure la plus drôle ?
Lionel Fumagalli – Peut-être la première fois que j'ai voulu pêcher le lac Léman avec deux potes sur une journée, un dimanche. On attèle bateau, on prend la route et 3h plus tard nous voilà arrivés sur les berges du lac côté Suisse. Il est 8h. On cherche une mise à l'eau pendant 20 minutes et on s'aperçoit alors qu'on est suivi par une voiture de Police. On trouve la mise à l'eau. Les policiers nous indiquent que nous n'avons pas le droit de mettre à l'eau côté suisse car nous avons des plaques françaises. On fait profil bas et on reprend la route pendant 1h pour nous retrouver côté France. On arrive sur Genève en pleine heure de pointe et on se retrouve dans les bouchons. On finit par arriver à la mise à l'eau super tard, vers 11h30. On descend de la voiture en se disant que malgré tout on va mettre à l'eau et que ça va être cool quand même sauf que je me rends compte que la remorque est complètement dessoudée et que la coque du bateau touche quasiment l'essieu… Du coup, Europe Assistance et pas de pêche. Voilà ma mésaventure la plus chiante et la plus drôle à la fois… Laisse tomber la première au lac Léman ! (rires)