Voilà qui met fin à deux semaines d'interrogations, d'interprétation du décret 2020-1310 du 29 octobre dernier. Nous apprenons qu'un courrier émanant du Ministère de la Transition Écologique a été adressé le 13 novembre dernier à l'ensemble des préfets des départements français.
Ce courrier porte, entre autres, sur l'interdiction de la pêche de loisir et cela même dans le respect du rayon d'un kilomètre autour de son domicile et dans la limite d'une heure par jour.
Certaines activités de pêche en eau douce autorisées
Il s'agit notamment de la surveillance et du contrôle, par des bénévoles assermentés, à rechercher et constater les infractions en matière de pêche en eau douce, de la capture, du transport ou de la vente de poissons à des fins sanitaires, scientifiques et écologiques (sauvetage, dénombrement, reproduction, repeuplement).
Pêche professionnelle non confinée
Puisque rattachées au Ministère de l'Agriculture, les activités de pêche professionnelle et de pisciculture restent, quant à elles, autorisées. De quoi alimenter encore un peu plus la grogne des pêcheurs de loisir envers la Fédération Nationale de la Pêche en France, reprochant à l'institution, de manière générale et encore davantage en cette période de crise, son mutisme et ses manquements quant à son devoir de représentativité des pêcheurs de loisir français.
La France, l'exception européenne
Si la pêche est en France une des rares activités individuelles de plein air à être totalement interdite, il n'en est pas de même pour de nombreux pays européens où la pêche de loisir est autorisée. Un constat déjà fait lors du premier confinement et une situation incompréhensible pour la majorité des pêcheurs français.
Certaines Fédérations de pêche ont d'ores et déjà décidé de ne pas en rester là et d'alerter les élus locaux sur la situation.
