Le doré
Le doré est un poisson très similaire au sandre. On distingue deux sous-espèces, le doré jaune qui est le plus populaire, connu aussi sous le nom de walleye, qui atteint des tailles un peu plus petites que le sandre européen. La seconde espèce est le doré noir qui lui est plus rare et reste petit.
La pêche
La température extérieure tourne autour de 0°C et celle de l'eau en surface est à 2,5°C. Je privilégie donc la recherche du doré qui, comme le sandre, est actif par grands froids. Me concernant, je pêche « à l'Européenne », ce qui signifie que je pêche le doré comme je pêche le sandre en Europe, c'est-à-dire, en alternant entre verticale et linéaire. A ce niveau là, il n'y a donc rien de particulier.
L'echosondeur m'est d'une grande aide et il me permet de détecter des regroupements de gros poissons blancs. Je remarque 2 zones bien distinctes de concentration de poissons blancs. Une première avec un gros rassemblement de barbues de rivière dans une zone d'environ 8 mètres de profondeur. La barbue de rivière à une alimentation variée. Elle se nourrit d'insectes, mollusques, graines ou petits poissons. Il est donc possible d'en attraper aux leurres mais mon objectif n'est pas là.
Une seconde zone avec des carpes qui se tiennent dans les 5 mètres. Au travers des carpes il m'arrive de faire quelques dorés donc je m'affère à prospecter que des zones de 4 à 5 mètres de profondeur. Les carpes se sont invités à la partie, des leurres en 5 et 6 pouces ne leurs font pas peur.
Les dorées eux, semblaient être en mouvement continue ou solitaire. Il fallait battre du terrain, pour en faire un ou deux d'affilé et ainsi de suite.
Au final, la pêche est beaucoup plus variée que ce que je pensais. Même si je n'ai pas le gros doré espéré, j'ai ajouté à mon compteur une nouvelle espèce qui est la barbue de rivière et vu une belle variété d'espèces de poissons. La pêche du doré ferme fin mars, il me reste à espérer un dégel avant cette date pour retourner à la recherche de quelques uns !