Des équipes de tous les horizons
Les championnats du monde de surfcasting ont fréquemment lieu en Europe. D'ailleurs, les équipes participantes proviennent également en grande partie du vieux continent. Ces championnats sont une très belle occasion de découvrir de nouveaux terrains de jeu tels que Melilla (enclave espagnole en Afrique du Nord), le Portugal, l'Irlande, l'Afrique du Sud, le Pays de Galles et même la France (liste des pays dans lesquels les championnats ont eu lieu ces dernières années). Chaque année, des nations du monde entier se retrouvent. Il y a en moyenne 12 équipes féminines et 18 équipes masculines.
Une arrivée en avance pour mieux connaître le terrain
La plupart des équipes arrivent sur le lieu du championnat quelques jours en avance afin de pouvoir découvrir les zones de pêche, préalablement annoncées sur la plaquette éditée par le pays organisateur. Nous avons donc quelques journées d'entraînement non officielles. C'est le moment pour les équipes de vérifier que les montages préparés en France s'avèrent efficaces ou non. Ils sont également indispensables pour travailler la préparation des appâts que nous n'avons parfois pas l'habitude d'utiliser en France. Après chaque entraînement, l'équipe effectue un débriefing, partage ses résultats du jour, ses analyses et on décide des choses à essayer le jour suivant.
Puis arrive le début du championnat avec son protocole !
Le déroulement d'un championnat du monde
Le championnat n'est officiellement ouvert qu'après le défilé et le passage de tous les hymnes nationaux des équipes. S'ensuit le tirage au sort attribuant à chaque pêcheur un emplacement de pêche. Il y a 5 zones de pêche par championnat. Ces secteurs sont nommés « zones » : de A à E. Dans chaque secteur, on retrouve un membre de chacune des équipes. En effet, nous partons à 6 compétiteurs mais il n'y a que 5 pêcheurs en action à chaque manche et le 6ème, le « remplaçant », accompagne les capitaines pour suivre les résultats de l'équipe pendant la manche et relayer des informations. Ce remplaçant peut le jour suivant pêcher à son tour, dans le cas où l'un des membres de l'équipe n'est pas en bonne santé ou ne réussit pas à s'adapter à la pêche, ne trouve pas assez vite les solutions.
Vous l'aurez compris, un championnat du monde, ça se prépare ! Mais l'organisation ne fait pas tout. Je vous invite à lire la suite de ce reportage pour aller encore plus loin dans la découverte de cet événement international.