Les appâts
La pêche des sparidés, et plus particulièrement de la dorade, peut s'effectuer de plusieurs façons. Celle que je pratique le plus souvent et qui m'apporte de très bons résultats consiste à utiliser un leurre de type madaï sur lequel je viens escher un appât.
- Le blanc de seiche qui présente l'avantage d'être très résistant lorsque vous l'escher et qui resistera aux touches timides des dorades. Je l'utilise soit frais ou décongelé. J'esche de petites lamelles d'environ 3 à 4 cm de long par 0,5 cm de large.
- Le second appât que j'affectionne est la coque. Après avoir profité d'une pêche à pied pour en récolter quelques-unes, je les fais s'ouvrir à la casserole (sans les cuire) puis je les conserve dans du gros sel. Cela a pour effet de les durcir et de les conserver pour plusieurs mois. Cette méthode de conservation me permet de les laisser en permanence dans le bateau et ainsi d'éviter de les oublier avant de partir en mer et croyez-moi, cela m'est déjà arrivé plusieurs fois.
Les leurres
Dans ce domaine ce n'est pas ce qui manque !
Vous avez les traditionnelles mitraillettes à dorades, avec 2 ou 3 empiles mais, à titre personnel, j'ai une préférence pour l'emploi de madaïs.
Ces petits leurres, pesant de 10 à plus de 100 grammes pour les modèles les plus lourds, sont une imitation de petit poulpe, armés de 2 hameçons dissimulés dans une jupe en caoutchouc imitant les tentacules.
Lors des animations, les jupes souples en caoutchouc attirent les prédateurs.
Je viens escher les appâts sur les hameçons. Ces derniers devront être fort de fer et extrêmement piquants pour vous assurer un ferrage efficace.
J'apprécie les couleurs vives comme le jaune ou le rouge, plombés en 60 grammes pour une utilisation sur des fonds de 20 à 30 m. Cela peut paraître lourd mais je suis ainsi certain de constamment garder contact avec le fond. Pour les débutants, cela présente l'avantage de réduire la bannière que peut créer le vent.
Une alternative que j'emploie de plus en plus est d'utiliser un jig monté avec un assist hook et sur lequel je viens escher l'appât. Cette méthode me permet d'augmenter les chances de capture d'autres poissons intéressés par la descente du jig.
Canne et moulinet
Certains produits, destinés à l'iso Fishing (comme on l'appelle dans le milieu) sont spécialement dédiés à cette technique. Ces cannes présentent l'avantage d'avoir une pointe extrêmement souple (en carbone plein pour certains modèles).
Dans notre cas de figure, nous parlons de matériel traditionnel, que tout le monde peut se procurer ou possède déjà. Une canne d'une longueur de 2,10 m et d'une puissance de lancer de 15/40 ou 10/35 grammes conviendra. Évitez les actions de pointe et préférez celles plus modérées ou paraboliques. Ainsi, lors des combats vous risquerez moins de décrocher vos prises.
Un moulinet de taille 3000 ou 4000 est adapté et vous viendrez le garnir de tresse en PE 1.2 terminée par un fluorocarbone en 12 ou 14 lbs pour la discrétion.