Mener le combat
De manière subtile, avec l'expérience et en utilisant des cannes précises, il est possible de ressentir les différentes façons que les poissons ont d'attraper le leurre ou de se combattre, comme faire la différence entre l'aspiration d'un sandre, d'un bar ou d'un brochet. Dans le cas d'un brochet, qui ne fait pas partie des espèces que l'on recherche généralement en verticale, il faut le ramener au plus vite pour éviter de se faire couper le bas de ligne.
Au contraire, dans le cas d'un sandre ou d'une perche, il faut desserrer le frein pour éviter de décrocher ce type de poisson qui ont une bouche fragile et qui peut plus facilement laisser ressortir l'hameçon suivant ou celui-ci est piqué. Dans tous les cas, il faut bien entendu ramener le poisson de façon appropriée, pour ne pas lui infliger de blessures supplémentaires que celle de l'hameçon.
Ferrer adéquatement
A travers cette notion d'identifier avec précision les touches, il est possible de sélectionner les espèces et de ne pas toutes les ferrer, en espérant que le poisson ne se pique pas à l'hameçon, même si ceci peut paraître risqué. Par exemple, si la zone pêchée comporte beaucoup de carpes, qui en période hivernale n'hésitent pas à gober les leurres, il est justifié de ne pas les ferrer. Ceci est de même pour les silures, en effet, même si ces poissons sont passionnants à pêcher, partir pour 10 à 30 minutes de combat, avec un matériel non adapté, lorsque les périodes d'activités des sandres sont courtes, n'est pas ce que l'on souhaite.
A l'inverse, avoir des petites touches causées par les perches ou des petits sandres ne doit pas entraîner de ferrage dans le vide. De plus, il faut être capable de faire la distinction entre un poisson qui gobe le leurre et le leurre qui touche un poisson ou un obstacle. Dans ces derniers cas, il ne faut surtout pas ferrer, au risque de harponner un poisson ou de planter l'hameçon profondément dans l'obstacle, et ainsi perdre son leurre.
Lire l'échosondeur
Enfin, l'échosondeur donne des informations précieuses sur les poissons qui se tiennent sous l'embarcation. Les gros poissons blancs comme les carpes, sont facilement différentiables des silures ou des regroupements de petits poissons. Ceci donne une idée des espèces susceptibles de mordre et de continuer, ou non, de pêcher la zone.