L'évolution du voyage au fil des années
Lors des 2 premières années, le potentiel de l'Estrémadure nous était encore inconnu. Nous sommes donc partis en séjour guidé dans des camps de pêche français exerçant sur la zone. La pêche y était relativement bonne, mais l'idée de partir par nos propres moyens, pour une durée plus longue et surtout un budget moins important nous trottait dans la tête.
Chaque saison est différente et notre troisième année fut la première de plusieurs expéditions en autonomie et en pêche du bord. Grâce à beaucoup de recherches et de temps passé sur Internet, plusieurs endroits inexplorés par les guides depuis leurs bateaux nous offriront des journées de pêche incroyables avec des résultats bien au-delà de nos attentes.
Une pression de pêche importante
Le choix de retourner chaque année au même endroit est principalement motivé par les immenses possibilités que réserve cette région. Tout pêcheur capable de sortir de sa zone de confort y obtiendra de superbes résultats. Certains préfèrent se contenter de se laisser guider chaque année, sur les mêmes postes, employant les mêmes techniques de pêche et à la recherche des mêmes poissons.
Pourtant, il est vrai que la pression de pêche sur les grands lacs a modifié le comportement du poisson, et surtout fortement diminué la quantité et la qualité des prises. La pêche est devenue d'autant plus compliquée et les résultats ne sont pas beaucoup plus intéressants que lors d'une journée complète en France. C'est pour cela que nous sortons des sentiers battus, à la recherche de nouvelles zones et de poissons différents.
De nouvelles envies
Chaque nouveau voyage apporte son lot de nouvelles idées et d'envies d'exploration. Découvrir de nouveaux endroits est la chose que je préfère à la pêche, souvent accompagné par l'emploi de nouvelles techniques.
Au fil des années, les techniques de pêche que nous employons ont changé. Les premières années étaient totalement occupées par de la pêche au leurre du bord à parcourir des dizaines de kilomètres de bordure chaque jour. La découverte de la pêche des barbeaux comizos nous a amené à également pêcher à la mouche, en nymphe et en sèche à vue.
Forts de plusieurs années de pratique, nous connaissons les moindres recoins de la région pour faire, chaque jour, quelque chose de différent. Récemment, la découverte du potentiel des rivières alentour nous a permis, en Espagne, d'emmener avec nous des float-tubes pour aller où aucun bateau ni pêcheur à pied ne peut se rendre. Grâce à la connaissance de la région que nous avons aujourd'hui, nous pouvons pratiquer une grande quantité de techniques, avec chaque année de meilleurs résultats.