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La rivière, un milieu relativement dangereux
Le premier point pour lequel il est important de pêcher à deux, est la dangerosité du milieu. En effet, une rivière peut présenter divers risques pour le pêcheur. Le premier risque, surtout en début de saison, est le fait de tomber à l'eau. Concentré sur la pêche, le faux pas et la glissade sont vite arrivés, et dans le fort courant et l'eau froide, les conséquences peuvent être dramatiques.
Le fait de pêcher à deux permet de pouvoir rapidement intervenir en cas de soucis, mais également de s'aider à traverser ou à franchir un obstacle en se faisant passer le matériel ou en se maintenant si nécessaire. Malgré beaucoup de précautions et une vigilance accrue, un accident peut arriver, plus ou moins grave, mais pour lequel un binôme pourra rapidement prévenir les secours si le besoin s'en fait ressentir, ou aider à regagner la voiture plus facilement pour une prise en charge.
Plusieurs situations moins graves et plus cocasses peuvent également être plus facilement gérables lorsque l'on est accompagné, comme par exemple un hameçon dans le doigt. Il est toujours plus facile de manipuler et de tirer d'un coup sec avec un morceau de fil un hameçon qui se trouve dans le doigt d'un autre que dans son propre doigt.
Pêcher plus efficacement
La complémentarité des techniques de chacun des deux pêcheurs est également un avantage non-négligeable. Il est pertinent lors d'une pêche en rivière que chacun des pêcheurs choisisse une technique différente pour attaquer la session et trouver plus rapidement la pêche. Si les deux pêcheurs décident de pêcher aux leurres, un des deux peut prospecter rapidement au poisson nageur et l'autre au leurre souple par exemple, permettant ainsi de balayer les différentes couches d'eau et de cibler les poissons.
Cette complémentarité permet aussi de ne pas avoir à changer de leurre à chaque type de poste différent. Par exemple, si les deux pêcheurs arrivent sur une fosse et qu'un des deux possède un leurre assez lourd et dense sur sa canne, il est plus logique que ce soit lui qui pêche ce trou. Plutôt que celui qui possède une petite cuillère très légère, qui sera plus à l'aise sur le grand plat se trouvant 50 m au-dessus.
Il est également possible de pêcher avec deux techniques complètement différentes, un à la mouche et un au leurre par exemple. Quel pêcheur de truite n'a jamais vécu la situation frustrante d'observer des poissons en poste en train de gober avec sa canne à leurre dans les mains, ou inversement des chasses de truite focalisés sur des petits poissons avec sa canne à mouche en main… Ce genre de situation peut alors être évité si les deux pêcheurs choisissent chacun une technique, quitte à échanger les cannes si une des deux est plus prolifique. C'est aussi ça le partage de la passion.
Outre le fait d'augmenter le nombre de touches en variant les techniques, la pêche à deux permet également d'assurer les gros poissons. En effet, il est toujours stressant et plus compliqué d'épuiseter seul un gros poisson, alors qu'à deux, la tâche s'avère plus simple, évitant ainsi de grosses déceptions.
Créer et partager des souvenirs
La pêche étant souvent synonyme de partage, il est plus agréable de pêcher à deux pour se créer des souvenirs communs. Lorsqu'un pêcheur de truite en rivière choisit un binôme pour l'accompagner, c'est qu'il l'apprécie. Que celui-ci fasse partie de ses amis ou de sa famille, le but est de rentrer avec des souvenirs.
Ces souvenirs peuvent être ceux d'un très gros poisson, d'une session de folie particulièrement active, d'une action de pêche incroyable ou d'un coup de ligne mémorable. Mais également la casse d'un gros poisson, un capot monumental, un hameçon dans le doigt ou d'autres mésaventures. Tous ces souvenirs animent cette passion qu'est la pêche et d'avoir tout un tas d'anecdotes à raconter aux autres pêcheurs ou à ses enfants plus tard.
Pour immortaliser ces souvenirs, et particulièrement les poissons, de nombreux pêcheurs sortent leur smartphone ou leur appareil photo. Et une fois de plus, il est bien plus facile de réaliser une belle photo souvenir à deux, plutôt que seul en posant l'appareil ou en faisant un selfie.
Bien choisir son binôme
Bien évidemment, tous les points ci-dessus ne sont valables qu'avec des personnes de confiance.
Un pêcheur, pour être un bon binôme, doit être prêt à aider l'autre, rester discret, se mettre à l'eau pour épuiseter un gros poisson. Il doit aussi partager ses spots ou s'appliquer à faire de belles photos, et bien plus encore.
