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La partie sud-est du département de la Corrèze est une région privilégiée surtout pour les amateurs de carnassiers et de cyprinidés. L'axe conducteur de cet ensemble de lacs de retenue est le cours de la Dordogne. Certains de ses affluents traversent aussi des barrages à ne pas négliger.
Tous ces lacs sont classés en deuxième catégorie, domaine privé ou public, à l'exception du lac de Hautefage, traversé par la Maronne et du lac de Lapleau sur la Luzège, tous deux, affluents de la Dordogne.
Le lac de Bort-les-Orgues
Le premier lac à découvrir est celui de Bort-les-Orgues. Très poissonneux, d'une superficie de 1400 hectares et très profond, 110 mètres à certains endroits, il est pêchable du bord ou en bateau. C'est un lac tout en longueur de 18 km, il ne mesure que 1 km 100 à son endroit le plus large, à la hauteur du château de Val, par ailleurs excellent point de pêche.
Sa richesse en carnassiers est exceptionnelle pour prendre des perches, des brochets et des sandres. Il faut pêcher de mai à octobre, les mois froids sont moins fructueux, car les carnassiers gagnent les profondeurs. Au printemps et en été, les pêcheurs au coup, à l'anglaise et au posé, peuvent faire de belles bourriches de brèmes, de petits chevennes, de Gardons. Les carpes sont difficiles à prendre, car les températures de l'eau restent fraîches même en été.
Notons la présence d'une population respectable de truites de lac.
La retenue de Marèges
Plus en aval, la Dordogne traverse la retenue de Marèges, d'une superficie de 200 hectares, et presque aussi profond que celle de Bort-les-Orgues, avec 90 mètres dans le sillon central près du barrage.Ce lac est long de 10 kilomètres, pour une largeur de 200 mètres. Ces berges sont parfois difficiles d'accès en raison de leur pente et de leur encombrement. La pêche en bateau y est donc préférable.
La population de ce lac est la même que celle du précédent, à laquelle il faut ajouter une quantité exceptionnelle d'ablettes et de vandoises.
La retenue de l'Aigle
Plus en aval encore, la Dordogne est freinée par la retenue de l'Aigle, dont la surface est d'environ 800 hectares et la profondeur de 90 mètres.
C'est un lac tout en longueur. Les accès du bord sont peu nombreux. On y pêche des carnassiers, principalement de la perche et du brochet, des poissons blancs, tanches et gardons, en bateau à partir de la plage de Chalvignac ou au pont de Vernejoux.
Le lac de Chastang
Le dernier grand lac important, est celui de Chastang. D'une superficie de 700 hectares, long de 31 kilomètres sur 100 mètres de large, sa profondeur maximale est de 85 mètres. Ses berges sont à certains endroits marécageuses ou très boisées. La pêche est plus aisée lorsqu'on la pratique à partir d'un bateau. La population piscicole est identique à celle du lac de l'Aigle, cependant les amateurs de carpes peuvent y faire plus de captures de ces puissants poissons.
D'autres lacs et plans d'eau corrèziens à prospecter
Un autre lac, constitué lui aussi par un barrage sur la Dordogne, est celui du Sablier. Long de 9 kilomètres et très étroit, il est avant tout très intéressant pour les brochets, les perches, les carpes et les anguilles.
À cela, on peut ajouter ceux des affluents de la Dordogne, le Lac des Moulinards, traversé par la Diège, intéressant pour ses brochets et ses truites de lac, le lac de Lapleau, traversé par la Luzège, le lac de La Valette sur le Doustre. Ils sont tous riches en brochets, en perches et en truites.
Enfin, il ne faut pas négliger les petits lacs du Gour Noir et de Hautefage, situés tous les deux sur la Maronne et qui contiennent en plus des espèces citées jusqu'ici, de grandes quantités de rotengles. Tous ces lacs imposent pratiquement de disposer d'une embarcation compte tenu de leurs difficultés d'accès.
