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Des lacs variés et poissonneux
Le point commun de tous ces lacs est le cadre exceptionnel dans lequel ils se situent. Par ailleurs, cet ensemble de 9 lacs, ayant des populations piscicoles différentes, permet de varier les prises et les techniques de pêche. Tous ces lacs ont une eau assez froide et la meilleure saison pour les fréquenter, va de la fin du printemps à la fin septembre.
Le lac de la Cassière
Le lac le plus au nord est celui de la Cassière, classé en 2e catégorie, domaine public.
Sa surface est de 14 hectares pour une profondeur moyenne de 8 mètres. Ses berges sont plates, solides et boisées par endroits. C'est un lac très poissonneux qui recèle des espèces de très belles tailles : brochets, perches, carpes, gardons, tanches et ablettes. On peut y pêcher également quelques truites.
Le lac d'Aydat
À quelques kilomètres au sud de ce lac, se trouve celui d'Aydat, classé en première catégorie, domaine privé. Nettement plus grand, 70 hectares et plus profond environ 20 mètres, il a le même profil de berges que le précédent.
Bien que ces eaux soient classées à dominante salmonidés, il est surtout intéressant pour ses brochets, ses perches et ses carpes, ce qui n'empêche pas d'y prendre aussi de belles truites et quelques ombles de fontaine.
Le lac de Guéry
Plus à l'ouest, au pied de la Banne d'Ordanche, on découvre le lac de Guéry. Il est classé en première catégorie, domaine privé et il recèle lui aussi d'une belle population mixte : gardons, carpes, tanches, truites, ombles de fontaine et ombles chevalier.
Sa superficie est d'environ 37 hectares pour une profondeur moyenne de 16 mètres. Le site est particulièrement beau, le lac est au centre d'une dépression barrée par une coulée de lave. Il est entouré de pâturages et de forêts, dominé par des crêtes dont celle du Puy de Sancy, tout proche.
Le lac Chambon
Au centre de cet ensemble de pièces d'eau, le lac Chambon s'étend sur 60 hectares, il est assez peu profond, 8 mètres au maximum. Ces eaux sont classées en première catégorie, domaine privé et elles abritent une population mixte composée de brèmes, de brochets, de carpes, de chevennes, de gardons, de perches, de tanches et de truites.
Le lac Pavin
Plus au sud, le lac Pavin, est la perle pour la pêche des salmonidés, au profil caractéristique de lac volcanique. C'est un lac de cratère qui s'étend sur 44 hectares, il est entouré par une épaisse forêt qui remplit la gueule de l'ancien volcan qui s'était formé à cet endroit.
Autrefois, les Auvergnats craignaient un peu ce lac, car ils pensaient qu'il n'avait pas de fond. En fait, c'est un lac difficile à pêcher, mais très riche en truites fario, dont certaines sont vraiment énormes, en ombles de fontaine et surtout en ombles chevalier. Vu sa profondeur exceptionnelle de 93 mètres, il faut pêcher très profond avec des lignes fines et sensibles. Il est classé, bien sûr, en première catégorie, domaine privé. On y fait aussi de belles pêches de perches.
D'autres plans d'eau à prospecter
À l'ouest à quelques kilomètres en plein centre de Super-Besse, se trouve un plan d'eau intéressant, lui aussi, pour la pêche de la truite. De surface réduite, 10 hectares, il est quand même assez profond, 15 mètres en moyenne.
Enfin, encore plus au sud, se trouvent les lacs de Bourdouze et de Montcineyre. Ils sont tous les deux classés en 2e catégorie, domaine privé.
Le premier couvre une superficie de 20 hectares pour une profondeur moyenne de 6 mètres. De tous, c'est le meilleur lac pour pêcher le brochet, mais on y prend aussi des anguilles, des brèmes, gardons, des perches et des tanches.
Le lac de Montcineyre est le plus grand, une trentaine d'hectares et il a la même profondeur que le précédent. Son cheptel piscicole est assez dense et on y trouve des brochets, des perches de très belles tailles, des gardons, des ablettes et quelques superbes truites. Rien que son site vaut le déplacement.
Pêcher profond
Pour ces 9 lacs, il ne faut jamais oublier de pêcher profond, très profond. Les moucheurs ont intérêt à utiliser des streamers plombés et des soies très plongeantes. Les lanceurs de leurres doivent surplomber les cuillères tournantes, mais surtout les ondulantes.