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Les lacs et les étangs
Ils ont tous des caractéristiques identiques, car ils se sont tous formés à la même époque. Fond sableux ou vaseux sans relief, plus profond à l'Ouest qu'à l'Est, berges stables en plages de sable à l'Ouest, marécageuses à l'Est et bois de pins en guise d'horizon.
Le plus grand de tous les lacs est le lac de Cazaux et de Sanguinet qui couvre 5 800 hectares et atteint 24 mètres de profondeur. Il offre un très grand intérêt pour la pêche du bord ou en bateau. On y trouve en bonne densité des gardons, des brèmes, des rotengles, des perches énormes, des brochets, des carpes, des tanches et des anguilles. Une population plus que remarquable en sandres et en black-bass se développe de plus en plus au dire des pêcheurs locaux.
Toutes ces espèces se retrouvent d'ailleurs dans toutes les pièces d'eau de la région comme le petit étang de Biscarrosse de 92 hectares pour une profondeur maximale de 2 mètres. Les berges sont encombrées de joncs, c'est le plus riche de tous en black-bass.
Le lac de Biscarrosse et de Parentis atteint les 3 600 hectares pour une profondeur maximale de 20 mètres. Une grande partie de la rive Ouest est interdite à la pêche dans ce lac. Toutes les espèces, déjà citées, sont bien représentées. Les meilleures pêches se font en bateau.
L'étang d'Aurélhan couvre 340 hectares pour une profondeur moyenne de 2 mètres. Là aussi, le bateau est indispensable, car les berges sont vraiment difficiles à pêcher. On y retrouve les mêmes espèces, en même population dense, que dans les lacs précédents.
L'étang de Léon a une superficie de 350 hectares environ pour des fonds de 2 mètres de profondeur en moyenne. Là encore, la pêche en bateau est préférable. La taille moyenne des carnassiers, brochets, perches et sandres y est impressionnante. Les pêcheurs de carpes sont aussi comblés. Les autres espèces sont bien représentées.
L'étang de Soustons, lui fait 390 hectares pour 1m80 de profondeur en moyenne. On y trouve le même type de milieu et les blancs sont superbement représentés, les gardons et les brèmes en particulier.
L'étang Blanc couvre 200 hectares pour une profondeur moyenne de 4 mètres. Il est très bon pour ses blancs. C'est le seul étang où le black-bass est peu représenté.
La pêche dans les rivières
Elles sont toutes classées en première catégorie domaine privé et toutes ont les caractéristiques des rivières landaises : fond de sable, faible profondeur, méandres, rives boisées, parfois encombrées.
Elles sont riches en herbier, c'est le cas de l'Onesse où la population de truites est honnête. On y trouve aussi des blancs et des anguilles et surtout de la lamproie de planer ou des loches.
Le Vignac recèle les mêmes espèces avec du brochet en plus dans sa partie située en aval.
La Palue est la rivière la plus intéressante de toutes pour ses truites de belle taille.
Enfin, le Magescq, est une valeur sûre pour la truite, la lamproie de planer et la loche.
La pêche sur le littoral landais
Sa réputation de paradis du surfcasting n'est pas surfaite. On pêche avec cette technique toute l'année surtout le bar au printemps et en automne. Les poissons plats, soles et carrelets, ainsi que le turbo seront à rechercher durant les trois premiers mois de l'année.
Le maigre et l'ombrine sont bien représentés ainsi que les raies et la dorade. La pêche du bar au buldo est une technique pratiquée sur les rouleaux qui viennent buter sur le talus de la plage et dans les baïnes.
La pêche en bateau à partir de Capbreton permet de pratiquer la pêche à la traîne, la pêche à soutenir ou à la mitraillette. Des bars francs et mouchetés se prennent par mer agitée, ainsi que des lieux par mer d'huile plus au large. Sur le gouf de Capbreton, célèbre fausse marine, on retrouve des thons rouges et des bonites au printemps et en été, et parfois, quelques marlins en automne. De nombreuses espèces de requins y sont présentes presque toute l'année.
En conclusion une trilogie lac, rivière, mer qui permet de pêcher toute l'année de nombreuses espèces différentes.
