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Après avoir vu comment garder la chaleur lorsque l'on pêche en kayak en saison froide, passons maintenant aux parties exposées aux conditions extérieures.
Protéger le bas du corps
Là aussi, on va prendre en compte les températures de l'air et de l'eau. Nous sommes en automne et les températures ne sont pas extrêmes, alors pour compléter notre équipement, nous allons mettre un pantalon déperlant, avec chaussettes intégrées, c'est le mieux. Elles viendront apporter la barrière étanche aux protections des pieds déjà en place.
Pour finir l'habillage du bas, une paire de chaussons en néoprène, prenez toujours une taille de plus que votre pointure. Cela permettra de jouer sur les différentes couches dessous, une paire de chaussettes de laine en plus par exemple pour les sessions les plus froides.
Pour le haut un vêtement léger type Kway par exemple, imperméable et résistant au vent. Ce sera suffisant pour la saison automnale, il faut penser que par dessus tout cela on porte le gilet. La tenue sera complétée par une paire de gants spécifique pêche.
Pour ma part, je porte des mitaines, et quelquefois des gants complets, en début de session hivernale, à base de néoprène et de kevlar. Ce sont des gants fins qui permettent de pêcher en les gardant aux mains pendant toute l'action de pêche.
Utiliser une salopette et un blouson
Pour les sessions plus froides, on va garder l'habillement de départ, en rajoutant un vêtement polaire par exemple dans les couches au-dessus du néoprène, toujours en adaptant l'épaisseur du néoprène. C'est surtout sur les couches extérieures que l'on va apporter quelques modifications. Au pantalon déperlant, je vais préférer une salopette étanche, toujours avec chaussettes intégrées et munie de la fonction pissette. Il est important, l'hiver, de pouvoir se soulager facilement d'une envie pressante, surtout après avoir avalé trois ou quatre cafés. Cette salopette dispose aussi d'une ceinture à serrer.
Par-dessus, je vais mettre un blouson type vêtement de quart, avec un joint de col en néoprène, que l'on retrouve également au niveau des poignets afin de renforcer le côté barrière étanche. Le blouson dispose aussi d'une capuche et de poches à fermetures étanches. Il porte également une ceinture, qui une fois serrée rend l'ensemble étanche, même par fort clapot. Vous resterez ainsi complètement sec en dessous.
L'emploi de combinaisons intégrales étanches
Pour les sorties encore plus froides, en plein cœur de l'hiver, il existe aussi des combinaisons intégrales, complètement étanches. Même en cas de chute dans l'eau, les « dry suits » resteront étanches. Un équipement conçu pour les plus frileux d'entre nous, j'en connais qui les mettent même l'été. Ce sont donc des combinaisons intégrales, on flotte même sur l'eau avec, grâce à la quantité d'air piégée dedans, mais le gros problème, c'est qu'elles coûtent assez cher.
Des équipements coûteux à entretenir comme il faut
Comme vous le voyez, notre pratique peut continuer à la saison froide tout en étant au chaud et confortable dans ses chaussons, mais cela à un prix. Pour garder en parfait état ces différents équipements, après chaque session, il est utile de les passer à la machine en programme court, 30 °C. Certaines de mes tenues ont plus de cinq ans et sont toujours comme neuves. Lorsqu'elles sont remisées, je les garde sur un cintre, je mets du savon sur les fermetures éclair et je les saupoudre de talc, surtout sur les parties en néoprène.
Être équipé correctement vous permettra de profiter des belles journées d'automne et d'hiver. Vous pourrez ainsi pêcher des espèces absentes le reste de l'année comme les cabillauds, les jolis lieus, ou les calamars par exemple tout en testant de nouvelles techniques adaptées à ces différents spécimens.