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Nous avons amarré le bateau et disposons, en théorie, du jeudi et du vendredi pour faire du repérage sur zone. La compétition Grand Pavois Fishing se déroule en face de La Rochelle. En sortie de port se trouve l'île de Ré orientée vers l'ouest. Il faut donc choisir entre une virée à gauche ou à droite de l'île.
Deux options de pêche : le pertuis d'Antioche et le pertuis Breton
La zone la plus poissonneuse est le sud de l'île de Ré, autrement dit le Pertuis d'Antioche. Sur cette zone se trouve des tombants, des roches notamment à Chassiron et bien d'autres spots à bars. Au nord de l'île, se trouve la zone de replis. Il s'agit du Pertuis Breton, moins riche en reliefs et en postes.
Une météo capricieuse qui présage un repli
Seulement la météo est très moyenne et présage d'au moins une manche sur la zone de replis. Je dois embarquer un journaliste le jeudi pour présenter la gamme Simrad.
C'est l'occasion de faire du repérage, du prefishing comme on dit dans le jargon des pêcheurs. Je m'oriente vers la zone de replis. Je fais équipe cette année avec Bastian, mécanicien chez QG Nautic à Dieppe et Frédéric, passionné de pêche aux leurres sur La Rochelle. Frédéric n'est pas habitué à la zone nord et nous partons à l'aventure en quelque sorte. Nous passons sous le pont de l'Île de Ré et commençons par aller voir les parcs ostréicoles.
Prefishing en zone de replis sur le Pertuis Breton
Premier constat, l'eau est chargée. Nous peignons le dessus des parcs avec des poissons nageurs peu plongeants ou de surface. Rien de rien, nous passons notre chemin.
Nous rejoignons des hauts-fonds que nous peignons avec des petits shads de 10 cm peu plombés. Cette fois, nous enregistrons des touches. Les bars mordent timidement et à un rythme irrégulier. La pêche n'est pas facile, il est même très compliqué de toucher du bar maillé ! L'eau est un peu chargée, mais suffisamment dégagée pour tenter des coloris translucides.
C'est le blanc pailleté, ventre translucide, qui semble le plus efficace et nous permet de prendre un premier bar maillé.
Petits bars réceptifs, bars maillés difficiles
Voilà le premier constat : les bars sont là, quelques échos apparaissent au sondeur, mais le faible courant et la faible profondeur rendent les conditions difficiles. Nous touchons quelques bars, certes, mais les tailles sont vraiment moyennes ! Il faut revoir les objectifs à la baisse. Le challenge ne va pas être de faire un quota, mais de toucher du bar maillé.
Pour notre reportage sur l'électronique Simrad, mission accomplie. Le repérage est également intéressant, mais présage d'une compétition difficile. Lors de notre pêche, l'organisation de la compétition suggère une première manche anticipée : nous passons du samedi au vendredi. Tous les compétiteurs acceptent et s'adaptent à la situation. Je dois ajuster mes rendez-vous du lendemain et nous n'aurons eu qu'une seule matinée de repérage.
Nous revenons sur les parcs à huître et touchons cette fois quelques bars aux poissons nageurs, mais rien de maillé ! Nous sommes malgré tout satisfaits de cette journée de découverte et débriefons en soirée pour le plan d'attaque de la première manche prévue le lendemain.
En résumé, nous prévoyons de nouveaux parcs aux poissons nageurs en fin de courant, hauts fonds à la renverse de courant et d'autres parcs à mi-marée descendante.
