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Le dernier jour du salon nautique donne lieu à la deuxième et dernière manche de la compétition Grand Pavois Fishing. Nous avons profité de cette journée de répit entre les deux manches pour vérifier les fluorocarbone et faire un appoint de leurres adaptés aux conditions.
Manche 2 en zone de repli
Le vent de Sud-ouest de la nuit qui s'annonce maintenu voire renforcé dans la matinée a levé une mer de face. La zone de repli est à nouveau choisie par l'organisateur. Nous partons à nouveau au pied du pont de l'Île de Ré. Comme à la première manche, un bon nombre de bateaux part en tête.
Nous sommes en fin de course avec, comme d'habitude, un programme en tête : les parcs ostréicoles.
Quelques dérives sur les chasses
Cependant, nous sommes stoppés par des vols d'oiseaux qui cherchent indiscutablement leur nourriture en surface. Nous scrutons en l'air, mais aussi sur l'eau puisque quelques bateaux tournent également. Nous pêchons la zone aux poissons nageurs et aux leurres souples. Les poissons sont furtifs, ils se déplacent vite à la recherche de nourriture. Les allers et retours des bateaux sur zone n'arrangent rien.
Nous parvenons à prendre deux bars non maillés et un rouget grondin que je prends sous le bateau sur un Crazy eel.
Premier bar maillé au leurre souple
Nous nous rapprochons de la côte où les oiseaux piquent un peu la surface. Bastian ouvre le score avec un bar maillé. Yes ! Nous sommes sur la descendante en milieu de manche, ce poisson fait du bien, d'autant que nous ne voyons pas de bateau valider de poissons auprès des commissaires présents.
Nous insistons aux leurres souples, notamment les Eel à queue de shad et petits shads de 9 ou 10 cm. Mais les bars ne sont toujours pas maillés. Nous prenons à nouveau un poisson de 40,5 cm, que c'est dur !
Power-fishing sur les parcs
Notre programme a été parasité par les chasses. Nous nous y tenons désormais et finissons la manche sur les parcs à huîtres. Là, nous lançons vent de dos pour projeter les petits poissons nageurs le plus loin possible. Assez vite, je prends une cartouche.
Je ferre et combat avec autorité pour sortir le poisson des parcs. C'est un bar de 46 cm qui compte ! Quelle joie à bord. Les minutes qui suivent deviennent interminables. D'abord, nous prenons du bar non maillé et ne trouvons pas de spot et de technique régulière.
Jusqu'à une dérive où je vois un bar suivre mon leurre. Il y a beaucoup de vent et je décide de faire plus du bruit. Je lance un leurre de surface blanc, un Espetit 110 silencieux blanc pour les curieux. Premier lancer, énorme éclaboussure en surface ! Et c'est tout, les poissons sont là, ce poisson était joli, mais ils restent bec fermé ! À la dérive suivante, au même endroit, je lance un Flashminnow 110 SP SW. Au 4e ou 5e lancer, je suis stoppé net, et je prends contact deux secondes et enregistre une casse net. Le fluorocarbone est cassé net sur une huître. Nous sommes à 30 minutes de la fin, je suis fou !
Au pied du podium
Nous rentrons avec un goût de manqué, mais conscients que nous ne serons pas ridicules. C'est alors que vient le classement : nous sommes quatrièmes au général. Je ne m'attendais pas à être aussi bien classé au regard de nos scores modestes. J'apprends alors que 48 points nous séparent du premier et repense amèrement au bar cassé sur le parc. Mais c'est le jeu, d'autres compétiteurs ont aussi certainement eu leurs déconvenues.
C'était une compétition passionnante qui a donné l'occasion de sortir les poissons nageurs pour pêcher dans peu d'eau. Une pêche que j'affectionne particulièrement.
Je remercie l'organisation, dont Pierrick et Marie-Pierre, ainsi que l'ensemble des partenaires et compétiteurs que j'espère revoir lors de la prochaine édition. J'y serai, promis !