Pro-Staff / Vincent Lopez : « Comme à la pêche, il faut surtout être patient »

Bonjour Vincent, peux-tu te présenter aux lecteurs de Peche.com ?

Vincent Lopez - Je me présente Vincent Lopez, 28 ans, pêcheur passionné et fier de l'être ! Dans la vie, je suis contre maître en construction sportive, et le week-end, je suis Pro-Staff Rapala, VMC et 13Fishing depuis maintenant 10 ans. Je suis originaire du Sud de la France, de Montpellier. Je pratique la pêche des carnassiers surtout en loisir, un peu en compétition en France et je pars souvent voyager. J'ai donc énormément appris en pêchant dans différents milieux, mais aussi en côtoyant de très nombreux pêcheurs et je continue à en apprendre chaque jour que je passe sur l'eau.

Je suis un pêcheur qui adore varier les plaisirs et on a cette chance dans la pêche aux leurres ! J'aime varier mes pêches au fil des saisons et des conditions. Parmi les pêches que j'affectionne le plus, je peux citer : le sandre au leurre souple (linéaire, drop shot, verticale), les pêches de début et fin de saison du brochet (Big Bait), les truites à l'ultra léger (poissons nageurs) et les pêches automnales de la perche (crankbait, jerkbait, topwater, Jig métalique).

Ce que j'aime avant tout, c'est comprendre un milieu et échanger avec d'autres pêcheurs sur les techniques payantes en fonction des espèces et des conditions.

Tu peux nous parler de tes débuts en matière de pêche ?

Vincent Lopez - J'ai démarré la pêche il y a maintenant plus de 20 ans, je devais avoir 6 ou 7 ans. C'était surtout pendant mes vacances à la ferme de mes grands-parents maternels. Il y avait un canal et des étangs sur l'exploitation. J'ai commencé de manière autodidacte, car mes parents ne pêchaient pas, et en lisant beaucoup de magazines ou de livres de pêche. J'ai donc commencé en remplissant des bourriches de gardons, d'ablettes et de goujons, puis par la suite avec l'achat de mon premier ensemble canne moulinet, j'ai commencé à m'attaquer à la carpe, aux tanches et aux brèmes.

Avec l'âge, c'est vers les carnassiers que ma traque s'est orientée avec l'achat de mon premier leurre, un Rapala Jointed coloris perche, et c'est à ce moment vers mes 15 ans que je me suis dis que la pêche au leurre serait ma pêche. Et de là a découlé les week-ends au bord de l'eau, l'envie de partir en voyage de pêche, l'achat d'un float-tube, l'achat d'un bateau... C'est une vraie passion pour moi. Un vrai moment pour me ressourcer en pleine nature et de me concentrer sur une traque dans un milieu où on ne voit pas tout ce qu'il se passe et où tous nos sens sont en éveil.

Quand, comment et pourquoi avoir accepté d'être Pro-Staff ?

Vincent Lopez - Cela va faire maintenant 10 ans que je suis avec l'équipe Rapala VMC. Pour refaire un peu mon parcours de ces 10 années, j'ai commencé comme partenaire.

Ce partenariat a démarré quand j'ai eu la chance de rencontrer le commercial Rapala de mon secteur. J'avais 18 ans, c'était dans la boutique « Aurelien Pêche » à Tulles, ville dans laquelle je faisais mes études. C'est lui qui m'a proposé le partenariat. J'ai accepté, car j'étais fan de Rapala (un peu collectionneur aussi), et que ce milieu m'attirait. Et au fil des années, de mon travail et de mon investissement personnel, j'ai gravi les échelons jusqu'à mon niveau actuel de Pro-Staff chez Rapala.

Être ambassadeur, cela veut dire quoi pour toi ?

Vincent Lopez - Pro-Staff ou ambassadeur pour moi, c'est une personne motivée, impliquée dans une marque et dans son développement. Une personne qui est fière de la représenter sur le terrain pour véhiculer une belle image, des messages, partager les valeurs qui lui sont chères et partager sa passion.

Pour ma part, j'ai toujours été fan de Rapala et j'ai toujours acheté beaucoup de leurres Rapala. C'est l'histoire de cette marque qui me plaît aussi. Ce pêcheur Finlandais Lauri Rapala qui en 1936 taille le premier Rapala dans un morceau de bois pour nourrir sa famille et qui par la suite est devenue une marque mondialement connue voire même une icône de la pêche.

Ton plus beau souvenir, ou une anecdote, en tant que Pro-Staff à partager avec nos lecteurs ?

Vincent Lopez - Un bon souvenir, assez récent en plus, qui me vient à l'esprit est quand j'ai proposé et participé à organiser, après les différents confinements liés à la Covid, un week-end de pêche avec tous les Pro-Staff du Team Rapala, VMC et 13Fishing. C'était un super week-end de partage, de rigolade, de discussions techniques sur de nouveaux produits. C'est aussi cela le monde du « sponsoring », c'est une aventure humaine avant tout. Dans l'équipe, nous sommes tous éparpillés partout en France, et le fait de nous retrouver sur un même plan d'eau nous a donné l'occasion de vivre de superbes moments de partage.

Un autre bon souvenir, la chance d'avoir visité la fabrique d'hameçons VMC en France, une grande fierté d'avoir pu voir comment un simple bout de fil de fer devient cet objet qui nous permet de pratiquer notre passion. Un grand moment de voir les différents processus de fabrication de cet hameçon « made in France », qui montre aussi que notre industrie pêche française est reconnue dans le monde entier.

Quel regard portes-tu sur l'univers des Pro-Staff ?

Vincent Lopez - La nouvelle génération est vraiment toujours autant attirée par le monde du sponsoring. La plupart du temps, c'est parce qu'ils ne voient que la partie émergée de l'iceberg (le poisson, la reconnaissance, le matériel etc…). Ils ne voient pas cette partie immergée qui est très importante (l'expérience, la recherche, l'expérimentation, les capots, les articles, les photos, les animations en magasin, les salons, etc…).

Le monde du sponsoring fait beaucoup écrire et parler, mais rappelons-le, ce n'est pas une finalité dans la pêche. Si vous souhaitez devenir ambassadeur pour la « frime » ou parce que vous en avez marre d'acheter votre matériel, il est alors préférable de passer votre chemin.

Un conseil pour les pêcheurs qui souhaitent un jour intégrer une Team de Pro-Staff ?

Vincent Lopez - Si un pêcheur souhaite aller vers le sponsoring en prenant le temps de le faire correctement, qui va aller d'étapes en étapes (un peu comme dans le travail), je vais l'encourager, car c'est quand même une belle aventure de pouvoir contribuer à sa passion et la transmettre.

Comme pour un travail, il faut faire ses preuves dans le temps et ne pas vouloir tout, tout de suite. Comme à la pêche, il faut surtout être patient.