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Hello Tony, tu es donc à L'Angelwelt de Berlin pour assister à la finale en compagnie de tous les autres compétiteurs ! Ça doit être un moment particulier ?
Tony : oui, mais c'est sous-titré en allemand !!! (Rires) Ce qui est vraiment particulier, c'est de rencontrer les autres compétiteurs et de partager ce moment avec eux. On est tombé sur des gens vraiment cools et il y a une excellente ambiance.
Est-ce que tu ressens un engouement du public pour cette compétition et pour votre équipe ?
Tony : oui, il y a beaucoup de gens qui sont venus nous voir pour nous dire qu'ils avaient apprécié ce qu'on a fait et notre bonne humeur. On a entendu quelques « Yes Tony » aussi.
On sent qu'il y a aussi une vraie ferveur autour du show.
Mais la vraie star, c'est Dustin ! À la fin, il y avait un nombre incalculable de fans qui faisaient la queue pour pouvoir obtenir un autographe et faire une photo avec lui !
Westin démarre bien avec un top 5 a plus de 350 cm. En embuscade, comme tu avais prévu la semaine dernière !
Tony : exactement, mais une fois de plus les nuits bataves ont fait basculer les scores. On voit tout de même que globalement, c'est moins bien que l'année dernière en termes de taille, mais il y a toujours ce 95 cm qui tombent et qui remporte le point du big fish. Du coup comme prévu, Abu remporte la victoire, notamment grâce à ce gros poisson qui fait basculer les scores.
On t'entend râler à un moment, il y a eu beaucoup de décrochés lors de cette dernière demi-journée ?
Tony : beaucoup ce n'est peut-être pas le mot, mais oui, il y a eu une petite période où j'ai décroché un peu ! Là, c'est peut-être le deuxième à la suite et dans ce contexte, cela met toujours tout le monde en colère quand tu perds un poisson. On est en compétition et tous les points comptent.
On était dans l'objectif de gratter le point du nombre, donc c'était hyper rageant !
D'ailleurs, en regardant ce dernier épisode avec les autres équipes tout le monde suivait ça attentivement, car personne ne savait à combien finissaient les autres et le point du nombre était au final important ! Nays et Abu Garcia stressaient d'une certaine façon de voir jusqu'où on allait aller !
Peut-être que si on ne les avait pas perdus… Mais, des poissons on en perd forcément et on ne peut pas faire 100 %. Et ça, c'est la réalité pour toutes les équipes !
Vous avez l'air d'avoir trouvé un point productif ! Ou vous faites des sauts de puce de crête en crête ?
Tony : on bouge beaucoup en fait ! On a compris un truc et ciblé des zones de passages, donc on essaye de sauter de spots en spots pour les trouver. Et au final ça fonctionne !
Ce n'était pas des conditions forcément simples sur ce séjour et on arrive à les trouver malgré tout.
14 poissons sur 10 heures de pêche, ce n'est pas si mauvais que ça au final, si on refait l'analyse de la journée. On ne peut pas se reprocher d'avoir mal pêché ce jour-là !
On peut voir derrière Dustin (de l'équipe Nays) que c'est la pleine lune. Pour toi c'est un paramètre important ?
Tony : oh oui, je pense ! Dans tous les cas, il doit y avoir un lien. Ils ont des moments de prédilection pour se mettre en activité par rapport à plein de paramètres, et sans aucun doute la lune. Notamment pour le gros je pense !
Moi de mon expérience, je ne peux pas l'affirmer, car je ne pêche pas de nuit. Mais ça peut jouer aussi sur les résultats en journée. Je pense que oui, c'est un paramètre important, mais il y a tellement de paramètres qui jouent que c'est difficile de l'isoler.
D'ailleurs, Freddy Harbort dans la nuit du bord explique que la luminosité est importante et que dans ce contexte, le brouillard était néfaste sur la pêche. Donc oui, c'est certain que la lune doit jouer d'une manière ou d'une autre sur l'activité des sandres.
Le classement change extrêmement vite au cours de cet épisode ! L'issue est vraiment indécise !
Tony : oui, il y a beaucoup d'actions, comme tous les épisodes finaux ! Mais c'est aussi bien monté pour faire durer le suspense.
Seulement 28 cm et 3 poissons d'écart avec les vainqueurs au final ! La différence jour/nuit n'est pas si significative !?
Tony : non effectivement, je suis assez d'accord, on ne peut pas dire qu'on prend une branlée ! On arrive à chaque épisode à sortir notre épingle du jeu malgré le fait qu'on pêche de jour. Mais c'est comme ça, c'est le règlement en Espagne donc on fait avec.
D'ailleurs, il y a plein de gens qui ne savent pas qu'on à pas le droit de pêcher de nuit en Espagne. Ni en France d'ailleurs ! Et on n'a pas eu pas mal de questions à ce sujet où les spectateurs nous demandaient pourquoi on ne le faisait pas.
Est-ce que vous pourriez faire le Zander pro en France ?
Tony : on a vu au gré des questions justement que, à juste titre, la Seine est réputée pour ses gros sandres ! Mais je pense que par rapport aux périodes de tournage, c'est un peu tôt dans la saison et qu'on pas à ce moment-là eu les coups d'eau nécessaires pour faire sortir les gros poissons.
Mais il n'y a pas que la Seine, le Rhône aussi produit des très gros poissons. Mais je ne suis pas sûr qu'il y ait la même régularité que la Hollande et il existe toujours ce problème de la pêche de nuit.
En période de crue, il y a possibilité d'aller chercher des gros poissons, mais il faut que les bonnes conditions tombent exactement au bon moment et en dehors de ce contexte, on n'aurait pas le même rendement.
Au final, en pêchant de jour, je pense que l'Espagne est un des meilleurs pays pour aller rivaliser avec les autres équipes.
Abu Garcia prend les 3 points, mais j'ai le sentiment qu'ils ont tout de même frisé la correctionnelle. Penses-tu qu'il n'était pas loin de l'erreur stratégique en n'assurant pas le point du nombre ?
Tony : oui peut-être, car on a vu qu'ils avaient ce stress par rapport au nombre. Ils nous regardaient régulièrement pendant la diffusion de l'épisode et ils étaient impatients de savoir sur quel score on allait finir.
Je ne leur ai pas demandé, mais peut-être aussi que le spot qu'ils avaient trouvé n'était plus productif une fois la nuit tombée, et qu'ils ont été obligés de changer d'objectif. Ou peut-être aussi que c'était clairement leur stratégie de pêcher le nombre jusqu'à une heure précise, puis de chercher ensuite un gros poisson. Mais oui, même s'ils prennent les 3 points, ça aurait pu être chaud si ce gros poisson ne rentrait pas.
Mais on sait où ils pêchent et comment ça se passe, et la probabilité de prendre ce gros était forte !
Quelle image te reste-t-il au final de cette saison ?
Tony : c'est le lac magnifique et les moments partagés avec Stéphane. Mais surtout le préfishing et ce qui a gravité autour. C'est l'aventure collective et la préparation avec toute une équipe. C'est vraiment le côté humain qui reste et qui est plaisant dans cette compétition !
On vous retrouve pour une saison 3 ?
Tony : ouais !!! C'est déjà dans la boîte et j'ai hâte ! On verra ce qu'il va se passer, mais on a encore retravaillé beaucoup pour espérer gagner. Clairement, on n'y va pas pour jouer le podium ou faire de la figuration. Notre objectif, c'est de gagner !
