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Des poissons regroupés en bancs
Réglementairement parlant, le 1er décembre marque la fin de la période durant laquelle il était possible de capturer et de conserver des bars. Le nombre autorisé était diffèrent entre le nord et le sud du 48ème parallèle. Il est toujours possible de pratiquer sa pêche à condition de pratiquer celle-ci en no kill.
Actuellement, les poissons sont en pleine frénésie et sont très agressifs. La raison de ce comportement est la préparation de la période de frai qui va arriver d'ici quelques semaines dans le but de constituer des réserves de graisse.
Cette attitude comportementale entraîne le regroupement des bars. Des bancs très denses de nombreux individus sont alors présents sur certaines zones bien identifiées.
Tous les poissons sont quasiment de la même taille. Il est difficile de cibler les gros poissons, mais en cherchant sur les périphéries, vous trouverez quelques beaux spécimens.
Du shad en linéaire
Dans ce type de configuration, la technique que j'emploie le plus souvent consiste à traverser la couche d'eau avec un shad en linéaire. Après avoir lancé travers au courant, j'effectue une récupération plus ou moins rapide entrecoupée de pauses. Les touches sont assez sèches et le ferrage doit être direct.
Compte tenu de la densité et de la concurrence qui règne sous la surface, n'hésitez pas à proposer de gros leurres.
Des poissons qui s'habituent
Force est de constater qu'au fur et à mesure que les prises s'enchaînent, il convient de changer certaines choses pour continuer la pêche. La façon d'aborder la dérive est un premier élément à modifier. Ce changement offrira un nouvel axe de présentation du leurre aux poissons qui peut les surprendre et faire perdurer l'activité.
Le changement de leurre est également à appliquer. Après une belle quantité de bars capturés au shad, les leurres imitation de lançon comme le Crazy Sand Eel ont également fait leurs preuves. En coloris kaki, le modèle 180 mm est mon favori.
En attendant 2023
La réglementation pour l'année à venir n'est pas encore connue. Quand bien même, il convient d'attendre le mois de mars/avril avant d'espérer retrouver Sir labrax.
Cette dernière sortie nous aura offert bon nombre de poissons, pas de record mais des individus bien bagarreurs.
À présent, je vais me tourner vers les poissons d'hiver comme les lieux jaunes qui attendent que la température de l'eau diminue afin de revenir coloniser les plateaux côtiers.
Affaire à suivre.