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Après cinq jours de salon à Clermont-Ferrand, entre la préparation, la présence sur le stand et le retour en Bretagne, une balade sur l'estran s'imposait pour éliminer ne serait ce que les excédents de truffade.
Palourdes et praires
Ce coefficient de 105 tombait à point pour aller s'oxygéner sur la grève et faire tourner les jambes. Une marée basse à 13 h 00 était idéale pour ne pas se lever trop tôt. Comme je sortais juste pour aller visiter les cailloux sur l'estran, la préparation est minime. Mon fidèle destrier, une paire de gants, la règle à marée, une griffe pour les palourdes et praires et l'équipement de sécurité…
La mise à l'eau se trouve non loin des spots et vers 10 h 30, je suis sur l'eau. J'ai pris mon stepper, en 20 minutes je suis sur l'estran. On est en semaine, il n'y a pas grand monde sur l'eau, je croiserai quand même trois courageux qui ont eu la même idée que moi, il y a de la place pour tout le monde.
Arrivé sur mon coin à palourdes, je les recherche pendant une grosse demie heure, cela me permet de débuter doucement en attendant que les autres spots se découvrent. Je fais vite le plein de grosses palourdes, une bonne centaine, elles finiront au four avec un beurre d'escargot.
Direction le deuxième spot pour ramasser quelques jolies praires, elles aussi sont bien présentes, j'en ramasserai deux douzaines. Je les consomme crues, avec une vinaigrette à l'échalote et du pain beurré, juste divin…
À la recherche des ormeaux
Après cette séance grattage d'estran, je file vers mon spot à ormeaux, ces premières marées sont en général excellentes pour ce coquillage. Il n'y a pas eu de gros coefficients depuis un moment, ils n'ont donc pas été dérangés et il fait froid. Ils ont tendance à monter plus haut lorsqu'il fait froid et aujourd'hui, c'est le cas.
Je ferai mon quota de 20 en moins de 3/4 d'heure, en tout j'en ferai 35. Cela me permettra de faire le tri et de ne garder que la quantité autorisée, et tous, à plus de 100 mm, la taille réglementaire étant de 90 mm.
Pour rappel, le quota est de 20 par jour et par personne pour une maille à 90 mm. Une fois le tri effectué, je remets les individus relâchés directement sous des cailloux que je repère dans un coin de ma mémoire. Ils seront visités en priorité à la prochaine marée le mois prochain.
Pêche à pied et diversité
Une fois le quota d'ormeaux réalisé, il me reste encore une heure avant de penser au retour, j'en profite pour me balader sur l'estran à la recherche d'autres bestioles. Je trouverai ainsi quelques coquilles St Jacques, un joli dormeur et une douzaine de belles étrilles.
Il est 13 h 30, la marée commence tout juste à basculer. Il est temps pour moi de faire une photo souvenir du plateau de fruits de mer et de prendre un casse-croûte bio bien mérité. J'avais pris un citron, et quelques coquillages seront consommés de suite sur l'estran, que du bonheur avec ce genre de pique-nique un 24 janvier. Il y a maintenant assez d'eau sur les cailloux et je prends la route du retour, un peu plus chargé qu'à l'aller.
Cette année 2023, il y a plus de 30 journées à gros coefficients. Le kayak reviendra donc se frotter aux cailloux de la pointe Bretagne. C'est vraiment l'outil idéal pour ce genre de pêche plaisir.
