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Des conditions de pêche hivernales
L'hiver, la météo peut rapidement changer et les possibilités de sortie sont minces. Alors en ayant les tenues adéquates, cela permet d'augmenter ses chances de vivre une session confortable Suite à la dernière session grandes marées et pêche à pied d'il y a quelques jours, il me tardait de remettre les leurres à l'eau pour une session hivernale.
Après une lecture approfondie des prévisions météo, un créneau acceptable se dessine en ce samedi 28 janvier. Il y a quand même un petit vent de nord-est avec des rafales de 25 à 30 km/h. Cela va rendre le fond de l'air un peu frais et le plan d'eau formé sur le spot choisi. De fait, je décide de sortir la tenue pour pêcher en kayak en plein hiver. Correctement habillé, je peux envisager cette session sous un bon angle.
La saison du lieu
Le but de la sortie est de ramener quelques lieus, c'est un poisson d'hiver et sur cette zone de relatifs petits fonds, les poissons présents ne sont pas partis pour la reproduction. Chez nous, en Bretagne, ils commencent à rejoindre leurs zones de fraie vers la mi-février, en fonction de la température de l'eau. Ils aiment les eaux froides et profondes, 150 à 300 mètres et nous pêchons la zone de 20 à 40 mètres essentiellement. Si la maille légale est à 35 cm, nous prélevons des individus dans la tranche des 50 à 70 cm, avec quelquefois la chance de piquer un spécimen de 80 cm ou plus, et là, il y a vraiment bagarre…
Les jours où ils sont mordeurs, il faut savoir se restreindre et ne prélever que quelques individus réservés à la dégustation. Une fois notre pêche faite, il vaut mieux passer à une autre espèce, le lieu supportant très mal la décompression et donc la relâche.
Pêche du lieu au sondeur
Mes spots étant à une bonne heure de la mise à l'eau, j'ai décidé de pêcher au sondeur et de baliser la zone en cas de détections et d'échos affichés sur l'écran. Mes premières détections se font sur les tombants du chenal d'accès, dans une vingtaine de mètres d'eau. Pour cette session, je pêche uniquement au leurre souple, avec une imitation de lançons, les Talashad. Les premiers poissons piqués sont de gros mérous bretons ou vieilles. Leur défense est souvent brutale, et cela fait de belles photos, ils repartent à l'eau assez facilement après la séance selfies.
Continuant vers le petit large, j'ai enfin une détection sur des poissons décollés du fond, ce sont bien des lieus, ils sont sur de la sardine, comme me montrera l'examen de leurs estomacs. J'en pique assez rapidement trois corrects, le vent se renforçant et les conditions de mer commençant aussi à forcir, je décide de rentrer, j'ai fait ma pêche. Une bonne heure de transit pour rentrer, entre le vent et le courant de marée cela n'arrange pas les choses, je ne regrette pas mon choix de tenue. Le casse-croûte au retour après le nettoyage des prises, la session est complète et je peux rentrer à la maison.
Comment positionner un chariot sous un kayak
Dans la vidéo ci-dessous, retrouvez cette sortie hivernale et les différentes façons de positionner un chariot sous un kayak chargé et surtout la façon de faire rouler le tout. Il est plus facile de pousser que de tirer un kayak. Une fois compris cela, remonter un kayak, en toutes saisons, en haut d'une grève de sable et de goémon n'est pas si compliqué.
