Pro-Staff / Sébastien Mongruel : « Ne pas hésiter à venir discuter et témoigner »

Bonjour Sébastien, peux-tu te présenter aux lecteurs de Peche.com ?

Sébastien Mongruel -J'ai 39 ans et je pratique beaucoup la pêche en mer (bar, lieu, thon) sur Oléron et L'île de Ré essentiellement. Ma pêche du bar favorite est la pêche en traction au shad. Pour le thon, je suis un incontournable du popper pour les attaques, les gerbes d'eau qui mettent en fusion l'océan. Cette technique regroupe beaucoup de choses qui reflètent ma passion de la pêche (pêche hauturière, matériel exo, pêche en surface, puissance de combat, poisson magnifique et pêche de partage !).

Je pratique aussi la pêche des carnassiers sur les lacs landais et en Espagne pour le black-bass, brochet, perche. Pour le black-bass je pratique beaucoup le stick, worms et créatures.

Tu peux nous parler de tes débuts en matière de pêche ?

Sébastien Mongruel -C'est une affaire de famille entre l'Afrique et la Normandie, la nature, la pêche, j'ai connu ça très tôt étant né en Côte d'Ivoire. Mon père m'emmenait pêcher les week-ends, dès mes deux trois ans.
Nous pêchions en lac le capitaine, le tilapia. Je suis rentré en France dans les années 90. Les poissons changent, mais la passion reste toujours. En 2002, j'ai commencé à pêcher en mer à la recherche du bar aux leurres de surface et j'ai adoré ça. En 2009, je me suis acheté mon premier semi-rigide de 6 mètres 10 avec un moteur Suzuki 140 chevaux. J'ai alors eu l'opportunité de faire de la pêche côtière, mais aussi de la pêche au thon ou au lieu au grand large.

Depuis 2009, je participe à des compétitions en mer. J'ai commencé la compétition avec mes copains. C'est sympa, on se prend vite au jeu. Cela permet aussi de développer ses techniques, de ne pas s'endormir sur ses lauriers et de toujours chercher à performer.

Quand, comment et pourquoi avoir accepté  d'être Pro-Staff ?

Sébastien Mongruel -Je travaille au quotidien en zone nurserie de coquillages et cela me permet d'avoir les retours des professionnels sur les différentes marques, ce sont eux qui m'ont conseillé Suzuki.

J'ai rencontré les équipes de la marque sur le Grand Pavois 2018 que j'ai remporté cette année-là avec un moteur de la marque Suzuki. Je fais donc partie des premiers membres de la Suzuki Fishing Team et je suis en très fier.

Suzuki reflète vraiment mon état d'esprit dans la pêche. C'est-à-dire la performance, la sobriété, et le fait de minimiser les émissions dans l'environnement. C'est une suite logique de ma passion de la confiance et de ma philosophie de la pêche et du nautisme. Aujourd'hui, j'apprécie à la fois la fiabilité, le couple, mais aussi le faible bruit et la consommation réduite de mon moteur. Mon Suzuki DF 175 APX est parfaitement adapté à mon semi-rigide Zeppelin.

Être ambassadeur, cela veut dire quoi pour toi ?

Sébastien Mongruel -Pour moi, être ambassadeur, c'est témoigner de l'amour porté a la marque et le transmettre aux utilisateurs à travers nos différentes utilisations. C'est aussi pouvoir être présent et disponible au grand public pour répondre à leurs attentes.

Ton plus beau souvenir, ou une anecdote, en tant que Pro-Staff à partager avec nos lecteurs ?

Sébastien Mongruel -Mon meilleur souvenir est bien sûr ma victoire au Grand Pavois Fishing en 2018 qui restera longtemps gravé. Remporter ce titre est une belle récompense vu le plateau et le niveau des compétiteurs, une belle compétition de renommée internationale. Fêter cette victoire avec toutes les équipes Suzuki, demeure un moment inoubliable. La marque a pu poser son nom sur le trophée pour la première fois ! Et j'en suis très heureux.

Quel regard portes-tu sur la pêche en France ?

Sébastien Mongruel -Il y a beaucoup de choses à faire !!! En mer, la protection des frayères, la mise en place de périodes de fermeture, revoir les tailles de capture... En eau douce, il y a des aappma (bénévoles) qui font vraiment du bon travail pour notre passion et je leur dis bravo ! Pourtant, ce n'est pas simple et de moins en moins facile à mettre en place...

De belles choses sont faites et le résultat est bluffant (frayères artificielles, réserves, gestion patrimoniale, parcours no kill...). Un très bon point aussi pour les écoles de pêche qui forment nos futurs pêcheurs, de jeunes passionnés qui seront sensibles à l'environnement.

Un conseil pour les pêcheurs qui souhaitent un jour intégrer une Team de Pro-Staff ?

Sébastien Mongruel -Ne pas hésiter à discuter et à témoigner de notre passion, et cela se fera naturellement.