Débutants : 3 règles à connaître pour réussir à pêcher le bar

Augmenter ses chances de pêcher le bar © Olivier Lalouf

En cette période d'activité favorable abordons la théorie sur les meilleurs moments pour pêcher le bar. Il n'y a pas de vérité absolue, mais je vous livre mes observations sur plusieurs années à traquer ce poisson roi sur les côtes de Charente-Maritime. Certains points peuvent variés selon vos spots de pêche.

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La température est décisive

Parlons, ici un peu des températures et surtout de la température de l'eau.  

Globalement, mes observations m'ont apporté deux indicateurs principaux. 

  • Le premier, c'est 15 °C. Quand la température de l'eau atteint ce seuil, j'ai remarqué qu'il était moins efficace de pêcher au leurre de surface. Le poisson évoluant un peu plus en profondeur sous la thermocline, il est un peu plus réticent à monter sur des leurres de surface. Je privilégie donc les poissons nageurs ou les leurres souples pour prospecter. 
  • Le second, c'est 7 °C. Quand l'eau descend en dessous des 6 ou 7 °C, de nombreux poissons et le bar en particulier, semblent cesser de s'alimenter. Globalement, le poisson se fait plus rare du bord. Je peux certainement compter, sur les doigts d'une seule main, le nombre de poissons pris sur ces trois dernières années à cette température.
Je recommande les coefficients compris entre 60 et 90
Je recommande les coefficients compris entre 60 et 90

Les coefficients sont importants

Je vous ai déjà parlé un peu des marées, mais nous allons nous intéresser plutôt aux coefficients. Lorsque j'analyse les prises effectuées en fonction des marées, voilà les grosses tendances que l'on pourrait en tirer. 

On pourra diviser les coefficients en deux grands segments : 

  • En dessous de 62 de coefficient, les mortes-eaux sont rarement de bons moments pour la pêche du bar. La faiblesse des courants et le mouvement d'eau les rendent plus difficiles à traquer. Je privilégie ces petites marées pour la pêche au posé en surfcasting ou pour pêcher les céphalopodes. 
  • Au-dessus de 90 de coefficient, pas de soucis, les poissons seront bien présents, mais les conditions de marnage rendent cette pêche plus technique et plus rapide. Les eaux sont généralement plus chargées en sédiments ou en algues rendant parfois pénible la collecte de salade. 

Le plus important est de rester vigilant sur votre sécurité. Les niveaux des eaux sont plus grands, les vagues généralement plus fortes alors calculez bien vos douzièmes pour éviter de vous faire piéger.  

Vous l'aurez compris, je recommande les coefficients compris entre 60 et 90. Selon vos spots de pêche, ils offrent souvent des conditions idéales pour la traque du bar. Les courants seront présents et faciles à analyser. Les variations de niveau d'eau permettent d'enchaîner les postes tout en restant en sécurité et le marnage fixe généralement les poissons plus longtemps sur chaque zone. Donc si vous êtes dans cette situation, sortez vos cannes et prenez du plaisir.

Privilégiez les 3 dernières heures de montante et les 2 h suivantes
Privilégiez les 3 dernières heures de montante et les 2 heures suivantes

Les moments les plus propices

Je sais que de nombreux pêcheurs ont une préférence pour la pêche à la descendante de basse mer, mais j'ai remarqué que j'ai de meilleurs résultats à la montante. Je privilégie donc les 2 ou 3 dernières heures de montante et les 2 heures suivant la pleine mer. 

Les niveaux d'eau étant au plus haut, nombreux sont mes postes qui offrent plus de possibilités aux poissons qui deviennent plus accessibles du bord. Si en plus ces moments concordent avec le lever du soleil ou bien le début de la tombée de la nuit, vous aurez donc les conditions optimales pour prendre le roi de la mer.  

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