Le facteur météo
Je parle souvent du facteur météo dans mes retours de sorties kayak. C'est, en effet, essentiel d'en tenir compte, surtout en hiver et qui plus est, quand le moyen de locomotion est le kayak. Le week-end dernier, ça commençait avec un 103 de coefficient le samedi, mais avec des vents à 100 km/h, autant dire que le kayak est resté au garage. Le dimanche, les vents tombent, ils sont orientés à l'ouest et ne soufflent plus qu'à 50 km/h en rafales, le coefficient est de 107.
C'est jouable pour la navigation pour aller sur nos spots, justement abrités des vents d'ouest. Rendez-vous est donc pris avec un de mes collègues habituels de grandes marées.
Cueillette des palourdes
Nous sommes équipés à minima, le kayak, la pagaie, le gilet, une paire de cuissardes dans le bac arrière, une paire de gants, une gratte et l'instrument principal, la règle à marée. Il nous faut une petite demie heure de navigation pour nous rendre sur nos spots. Comme d'habitude, nous commençons par notre coin à palourdes, à cette période de l'année, elles sont belles, nous en ramassons une bonne trentaine chacun, bien suffisant pour un repas.
Pour rappel, la réglementation nous autorise 150 palourdes par pêcheur et par jour, pour une maille de 4 cm, nous ne ferons que des gros individus.
Se faire plaisir avec quelques ormeaux
Cet intermède palourdes nous permet d'attendre que l'estran se découvre un peu plus. Les vents étant à l'ouest, les spots ne vont pas se découvrir en adéquation avec un 107 de coefficient. Pas grave, nous avons plusieurs endroits où nous savons qu'il y a des choses à ramasser. Nous allons sur nos coins à ormeaux, il y en a quelques-uns. Malheureusement pour nous, beaucoup ne sont pas à la taille, ils sont dans la tranche 80/90 mm, la maille étant à 90 +, nous les laissons en place. Il est important de les laisser sur leur caillou s'ils ne font pas la maille.
L'ormeau étant hémophile, s'il est blessé, il ne survivra pas. Nous ferons quand même une demi-douzaine de maillés chacun, c'est suffisant pour se faire plaisir.
Une belle cueillette sur l'estran
Nous continuerons notre cueillette sur l'estran avec de belles étrilles, elles sont en nombre et sont bien pleines. C'est un peu fastidieux à décortiquer, mais quel régal dans l'assiette… Pour compléter le plateau de fruits de mer, de jolies praires seront trouvées et quelques coquilles St Jacques. Mais comme mis plus haut, l'estran ne s'est pas assez découvert pour en trouver plus. Sur cette espèce, nous avons le droit d'en ramasser un maximum de 30 par pêcheur et par jour, pour une taille de 11 cm minimum.
Nous terminerons cette session cueillette par un pique-nique sur la grève avant de rentrer avec le vent de face.
Une météo printanière
Le lendemain, la météo est printanière, c'est un coefficient de 110 et je sors seul. Il fera 15 °C sur le coup des 14 h 00 pour le casse-croûte. Le schéma de cueillette est le même que la veille, palourdes, praires, vernis, clams et crabes. Là encore l'estran ne s'est pas dégagé complètement. J'ai pu quand même fouiller un peu plus loin et les praires étaient vraiment de belles tailles.
J'aurai pu profiter de deux belles journées d'estran sur quatre possibles, le vent et la pluie sont vite revenus le dernier jour de gros coefficient. C'est quand même bien d'en avoir profité, les prochaines sont dans un mois, le rendez-vous est pris.