SalmoTrek IV 2024 - départ de la compétition et premier jour

Le départ de cette édition 2024 de la Salmo Trek est donné depuis le col de Portet. 80 équipes s'élancent à la conquête du massif de Néouvielle pour en découdre dans un cadre superbe.

Pas moins de 80 équipes, soit 160 compétiteurs se sont donnés rendez-vous au col de Portet ce vendredi 28 juin 2024.

Départ du col de Portet

Avant le départ, nous sommes obligés de passer par la case vérification des sacs et du minimum pour la sécurité, la vérification des certificats médicaux et le pointage d'avant épreuves.

Il y a du beau monde sur la ligne de départ avec les incontournables Mathieu Cabar et Morgan Favard. Il y a aussi des binômes redoutés comme Simon Scodavolpe et Matthieu Vieilhescazes, Clément Jouvet et Yvan Majorel (pour nous du moins, connaissant le niveau physique et la préparation de Clément et Yvan) ou encore Pierre Gos et Maxime Cadene. Nous savons que nous faisons aussi partie des favoris avec nos deux podiums obtenus en 2021 et 2023 pour notre équipe Morgan Calu et Thomas Vogels.

Le parcours de cette salmotrek 2024
Le parcours de cette Salmo Trek 2024

D'autres outsiders pouvant prétendre au haut de tableau sont présents et prêts à en découdre comme Kevin Gueniot et Ghjuva Azara Mariani qui ont fait le voyage de Corse avec moi, ou encore Maxime Lochon et Guillaume Piermaria, Jeremy Seguin et Nico Vindret, Alain Foulon et Olivier Refus, les jeunes Etienne Rat PatronT PATRON et Noé Rapine... Cela promet une belle édition disputée !

Nous serons pour notre part suivi par une équipe d'Arte, venue d'Allemagne et de France pour un reportage sur la Salmo Trek et sur notre équipe en particulier. C'est un honneur, mais aussi une légère contrainte à prendre en compte. De mon côté, même si je me sens en forme et physiquement prêt, je dois faire avec une grosse blessure de dernière minute. Je me suis, en effet, "défoncé" le tibia le dimanche avant la Salmo Trek et doit prendre le départ avec une sacré balafre et 6 points de suture dont je me serais bien passé...

Après un briefing exhaustif, il est temps de se lancer dans la première spéciale à 9 h 30 pétante!

Beaucoup de marche le premier jour...

Notre préfishing et notre pari a porté ses fruits puisque le versant de Barèges fait bien partie du parcours. Nous décidons de marcher beaucoup le premier jour pour gagner ce versant, pariant sur le fait que ce côté étant nouveau, peu de compétiteurs s'y aventureront le premier jour.

Le majestueux lac de L'oule visible lors de la première spéciale
Le majestueux lac de L'Oule visible lors de la première spéciale

Il faut tout de même gravir deux cols (Hourquette nère et Tracens) et marcher pas moins de 25 km et 1200 m de dénivelé positif pour atteindre le poste 5.

Et un peu de pêche tout de même...

 C'est un calcul presque réussi, car en ouvrant plusieurs lacs, nous parvenons à leurrer plusieurs truites farios. Beaucoup sont capturées à l'ondulante (Native Spoon en 3.5, 5 et 7 grammes) ou au poisson nageur (Tricorool Ryushin 53SHW). J'arrive aussi à leurrer à vue quelques truites farios au leurre souple monté sur des micros têtes plombées avec bille tungstène.

Nous voulons bivouaquer à Dets Coubous, au poste 5, en bout de parcours. Nous voulons aussi commencer à avancer le quota omble. Ce sera en vain, le lac est monté d'au moins deux mètres depuis notre préfishing et les ombles chevaliers semblent avoir déserté la zone... Finalement on se cassera les dents et terminerons la journée sur une note mitigée, avec tout de même 13 truites farios au compteur. Ce qui nous positionne vraisemblablement dans le top 10 au classement intermédiaire.

un truite fario maillée
Une truite fario maillée

Rebondissement de dernière minute, nous savons que nos amis Jeremy Seguin et Nico Vindret sont dans les parages, mais nous ne les voyons pas arriver malgré le fait qu'il soit 22 h passé (heure à partir de laquelle on ne peut plus se déplacer) et l'inquiétude monte. Quelques minutes plus tard, nous voyons une frontale se déplacer espérant qu'il s'agisse bien d'eux. Et heureusement ils sont là sain et sauf, mais malheureusement ils hériteront d'un carton rouge, d'autant plus regrettable qu'ils avaient fait une pêche excellente...

Il faut maintenant se coucher, se reposer, et laisser derrière nous les échecs du premier jour.

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