Bonjour Rémy, pouvez-vous vous présenter aux lecteurs de Peche.com ?
Je m'appelle Rémy Branco, j'ai 41 ans, je suis en Charente-Maritime avec comme port d'attache la Palmyre. Je fais partie de la Team LOU 1. Je suis spécialisé dans la pêche du thon sur chasse et au broumé.
Vous pouvez nous parler de vos débuts en matière de pêche ?
Je pêche depuis l'âge de 12 ans. Ayant voyagé pendant 6 ans à l'étranger, j'ai découvert la pêche exotique et surtout la pêche du thon jaune et du marlin à la Réunion. De retour en France, j'ai perfectionné mon expérience en exotique, il y a 10 ans nous avons commencé à découvrir la pêche du thon rouge à 1 h 30 de navigation face à la Palmyre, avec la technique de traîne surtout pour la pêche du thon blanc. Avec l'expérience et l'évolution du matériel nous avons pu nous mesurer avec les plus gros poissons (mon record personnel est de 290 kg).
Quand, comment et pourquoi avoir décidé de pratiquer la pêche en compétition ?
Je me suis mis à la compétition déjà pour l'ambiance. Et réunir des passionnés sur un événement permet une évolution beaucoup plus rapide, technique, matériel, expérience de chacun. De plus, nous avons la chance d'avoir un sport de partage, donc avec mon équipe l'idée était de réunir des professionnels comme L'Ami pêcheur Cédric magasin et guide de pêche reconnue sur le Pays-Basque et à l'opposé Jean-Baptiste Grillon du magasin DPSG à Paris, spécialiste en pêche exotique.
L'échange du marcher sur tous types de pêche et des personnes actives ….
Quel regard portez-vous sur la pratique de la compétition en général ?
J'ai toujours été dedans depuis l'âge de 18 ans. Le baccalauréat en poche, j'ai voyagé 6 ans grâce au début du kitesurf durant les années 2000. J'ai intégré un team et participé pendant 5 ans à des championnats de France, d'Europe et 5 étapes du championnat du monde étalées sur l'année à travers la planète.
Du côté de la pêche en compétition, les règles évoluent du bon côté. Et comme le kitesurf à l'époque, le matériel comme la pratique et surtout la connaissance du thon, avec la pose de balise par Tristan, scientifique passionné, qui permet de savoir ou quand et comment le thon évolue.
Il serait tout de même judicieux d'ajouter certaines améliorations. Il faut bien comprendre qu'en compétition de pêche au thon par exemple, le temps est limité sur les combats. Les thons peuvent faire une crise cardiaque et il serait bien, sur les compétitions no kill, de prévoir des bagues afin de ne pas remettre un poisson dans l'eau mort…. On pourrait écrire un livre….
Peut-être, il serait bon aussi d'organiser pendant la date du Grand Pavois Fishing une compétition de pêche au thon, puisqu'on est dans la pleine période.
Participer au Grand Pavois Fishing , cela voulait dire quoi pour vous ?
Le grand pavois permet de voir les partenaires. Pour ma part Navicom, Heartyrise, Ocean Fishing, MMG Bateaux, Suzuki Marine, Inox du Bocage, L'Ami pêcheur Shop et DPSG, que je tiens à remercier pour leur soutien. La date qui coïncide avec une fin de saison permet aussi de faire le bilan et surtout de voir les amis et d'échanger sur l'année d'après et/ou les voyages exotiques pour l'hiver et les vacances.
Votre retour sur votre dernière édition ?
Nous avons dû pêcher sur une zone de replie pas facile, avec une pêche très légère, 6 grammes et au leurre de surface. Le bar est moins ma spécialité, mais je suis toujours heureux d'y participer, surtout pour la convivialité.
Votre plus beau souvenir, ou anecdote, lors du Grand Pavois Fishing ?
Avec Navicom et Christophe Soares qui avait réuni l'ensemble des bateaux représentant la marque sur l'eau avec un hélicoptère à deux mètres des bateaux pour faire une parade avec shooting, une belle expérience.
Vous serez présents à la prochaine édition du Grand Pavois Fishing ?
Oui, pour passer du bon temps et gagner.
Un conseil pour les pêcheurs qui souhaitent un jour participer au Grand Pavois Fishing ?
Être représentatif de ce sport, avoir une bonne attitude, du respect et rester courtois sur l'eau.
