Bonjour, pouvez-vous vous présenter aux lecteurs de Peche.com ?
Bonjour, notre équipe pour la MFC2 sera composée de Claude Laisné et de moi-même Thierry Nguyen, nous représenterons la marque Shimano lors de cette compétition.
Nous collaborons également avec la marque Mercury, dont nos bateaux sont équipés.
Nous résidons tous les deux en Eure-et-Loir (28), et pêchons ensemble depuis quelques années en bateau, à la fois pour notre loisir, comme en compétitions.
Nous pêchons le Loir, la Seine et les différents plans d'eau de notre région, nous avons respectivement 54 ans et 62 ans, nous serons donc une équipe « expérience ».
Si Claude est plutôt un pêcheur de brochets, je me considère plutôt comme un pêcheur de perches et de sandres…
Pour cet événement, nous disposerons d'un magnifique Ranger Z520 avec un fabuleux V8 Pro XS de 250 cv, mais compte tenu de la vitesse limitée à 20 km/h, il est possible que nous options pour une embarcation plus petite comme un Tracker 1648 et un 40 cv Mercury (la météo sera déterminante).
Vous pouvez nous parler de vos débuts en matière de pêche
Nous avons tous deux eu le bonheur de démarrer la pêche, depuis notre plus tendre enfance dans le contexte familial.
Que cela soit autour de l'étang de la famille ou à pédaler derrière le grand-père pour aller taquiner le goujon les pieds dans l'eau, la perche aux vers, les chevesnes à la sauterelle… Nous étions les plus heureux !
Quand, comment et pourquoi avoir décidé de pratiquer la pêche en compétition ?
Claude, a participé aux circuits GN CARLA bateau avec son fils Mathieu, en zone nord dès 2012, avec notamment de belles dates en IDF, et un titre sur la zone Nord en 2015, et une seconde place en 2016.
Sa motivation lors des compétitions, reste de toujours découvrir de nouveaux horizons, et de rencontrer de nouvelles personnes afin d'échanger autour de la pêche.
En ce qui me concerne, en 2004, alors que je péchais exclusivement en mer, j'ai participé au premier Open Bar des Abers, il s'agissait de la toute première compétition de pêche au bars aux leurres en bateau en no kill, dans les Abers en Bretagne.
C'était le début d'une grande aventure pour les Open Bar qui ont ensuite proliféré un peu partout sur les côtes, permettant ainsi une sorte de championnat.
L'engouement aura vraiment été au rendez-vous pendant des années, et tout comme pour la MFC, il ne fallait pas manquer l'ouverture des inscriptions sous peine d'être en liste d'attente…
J'aurai participé en équipe à une grande majorité de ces Open Bar… Nous avons remporté la première édition du « championnat des Open Bar » dans la catégorie « non-sponsorisés »
Toujours dans une très grosse ambiance, avec beaucoup de rencontres et d'échanges… Ils sont comme cela les marins.
Par la suite en 2015/2016 après avoir beaucoup plus pratiqué en eau douce, je me suis lancé dans les circuits GN Carla, FFPS, d'abord en float tube, puis surtout en street fishing.
C'est en 2018 que nous avons tenté avec Claude l'expérience bateau ensemble au Challenge Henri Hermet, très beau circuit avec une grande convivialité, nous nous classerons dans le top 10 pour notre première participation à ce circuit.
Puis en 2022 un très grand moment pour moi, car j'ai eu le privilège de participer à Perch Pro 9 sous les couleurs de Shimano.
Il s'agit là de la version hyper médiatisée de la compétition de pêche, un véritable show ou la tension est palpable. J'ai vraiment ressenti un véritable engouement, de beaucoup de fans de cette compétition, c'était exceptionnel !
Ces compétitions m'ont vraiment permis de progresser dans ma pratique, c'est en côtoyant les compétiteurs que l'on progresse dans les approches, les stratégies…
J'aime aussi le fait de se retrouver sur des zones inconnues, et de devoir se remettre en question afin de trouver des stratégies pour performer dans sa pêche.
Quel regard portez-vous sur la pratique de la compétition en général ?
Comme écrit plus haut, la compétition est une très bonne école pour progresser.
Les rencontres et les échanges y sont souvent riches d'enseignements notamment sur les circuits à plusieurs manches où l'on retrouve les mêmes équipes.
Aujourd'hui sous l'impulsion de Mercury et avec la MFC, on sent un véritable engouement des pêcheurs pour ce format de compétitions, la preuve en est la vitesse à laquelle les 100 inscriptions ont été enregistrées.
En s'appuyant sur la FFPS, Mercury a su donner un côté officiel à cette compétition, tout en y ajoutant le côté « show », afin de médiatiser notre pratique, et les marques qui supportent l'événement.
Ce que l'on peut espérer pour la suite c'est que cela puisse se dérouler sur un circuit à plusieurs manches avec une belle visibilité.
Participer à la deuxième édition de la Mercury Fishing Cup , cela veut dire quoi pour vous ?
N'ayant pu participer à la première édition ensemble, nous ne voulions pas manquer celle-ci.
Se retrouver au milieu de 100 équipes, et réussir à trouver une bonne stratégie de pêche sur une zone inconnue, tout en donnant une belle image de la pêche sportive, et de la marque Shimano seront nos ambitions principales.
Comment allez-vous préparer cette édition ?
Nous irons prendre contact avec la zone en pré fishing, et nous tenterons de nous forger une ou des opinions sur les pêches que nous pourrions pratiquer.
N'étant pas de grands spécialistes du big bait, et n'ayant pas le « live », nous mixerons les techniques à gratter et linéaire afin de prospecter large.
À ce jeu, les cannes G.Loomis associées aux Shimano Vanquish seront un plus.
Quelques crankbait, et surtout de nombreux leurres souples en tous genres seront le gros de nos boites, en optant pour la finesse.
Un conseil pour les pêcheurs qui souhaitent un jour participer à la Mercury Fishing Cup ?
À chaque fois que je me suis lancé dans ce genre de défi sans savoir ou je mettais mes leurres, j'en ai toujours tiré une très grande satisfaction grâce à l'expérience acquise, à la stimulation, l'ambiance…
Donc je dirai que si l'aventure vous tente… Allez-y !
