Pêche de la dorade grise, une technique simple et ludique pour tous

Pêche de la dorade grise en fin de saison. © Benjamin Le Provost

La dorade grise est une espèce facile à pêcher. Elle est présente sur nos côtes tout au long de l'année, avec un pic d'activité durant le printemps et l'été. La fin de saison permet également de réussir de belles sorties. Lors de ma dernière sortie au petit large, j'en ai profité pour cibler ce poisson que je pêche rarement.

Le madaï, une technique simple à mettre en œuvre

L'avantage de cette pêche est qu'elle ne nécessite pas un matériel ultra spécifique. La technique la plus simple est d'employer un leurre type madaï sur lequel je viens insérer un morceau de calamar ou une coque.

Le madaï est redoutable pour la pêche des sparidés. Même s'il est pêchant sans appât, le nombre de touches est décuplé dès lors que vous venez y placer un morceau de calamar ou une coque.
Le madaï est redoutable pour la pêche des sparidés. Même s'il est pêchant sans appât, le nombre de touches est décuplé dès lors que vous venez y placer un morceau de calamar ou une coque.

Il m'arrive aussi d'utiliser tout simplement un jig et de placer l'appât sur l'hameçon.La seconde technique consiste à effectuer un montage coulissant avec un plomb de 50 à 100 grammes selon la profondeur, et une empile de 50 à 80 cm terminée par un hameçon en 1/0 fort de fer.

Le montage le plus simple, à savoir un plomb et une empile, est très efficace.
Le montage le plus simple, à savoir un plomb et une empile, est très efficace.

Recherche de la zone de pêche

En fin de saison, les dorades se regroupent en bancs de taille impressionnante.

Une très belle détection de dorade.
Une très belle détection de dorade.

Certaines détections au sondeur indiquent une très grande quantité de poissons sous le bateau. Je privilégie les zones de gravier ou de sable, abritées du courant, dont la profondeur est comprise entre 15 et 25 mètres.

Quels appâts utiliser pour la dorade grise ?

Chacun y va de son avis personnel sur le sujet. Coque, maquereau, seiche, calamar, moule, etc. Autant d'avis que de pêcheurs. Personnellement, je me tourne essentiellement vers la coque et le calamar.

Les coques sont conservées dans une boîte hermétique remplie de sel. Cela a pour effet non seulement de conserver l'appât longtemps sans le placer au réfrigérateur, mais aussi de durcir celui-ci, ce qui facilitera l'eschage sur l'hameçon. Ainsi, j'ai toujours à bord quelques coques au cas où l'envie de pêcher la dorade me viendrait.

Le second appât que j'utilise est le calamar. C'est un appât qui tient extrêmement bien sur l'hameçon et résiste aux attaques des dorades.

eschage d'un morceau de calamar
Eschage d'un morceau de calamar

Ce poisson ne saisit pas directement l'appât, mais vient à plusieurs reprises grignoter avant de le prendre fermement. C'est pour cela que vous aurez beaucoup de touches dont le ferrage n'aboutira à rien. Une lamelle de calamar bien fixée sur l'hameçon vous permettra de continuer à pêcher malgré les touches non ferrées.

Choix de la canne et du moulinet pour pêcher la dorade grise

Pour cette pêche, nous recherchons une canne tactile avec une résonance accrue.

Je me tourne vers un blank Rodhouse, de chez North Fork Composites. La NFC SJ 706 IM, d'une longueur de 2,13 m et d'une puissance de 15/45 grammes, est idéale.
Elle dispose d'une bonne réserve de puissance qui permet de brider les plus jolis spécimens, mais surtout d'un excellent retour des touches.

Pêche de la dorade avec la canne Rodhouse NFC SJ 706 IM
Pêche de la dorade avec la canne Rodhouse NFC SJ 706 IM

Le carbone NFC est l'un des meilleurs en la matière. La résonance est excellente, ce qui permet de déceler la moindre touche.J'y associe un petit moulinet en taille 3000 ou 4000 garni de tresse PE 1 ou 1.2.

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