Comme je l'avais annoncé dans un article paru de début de mois sur la réglementation, l'histoire de l'interdiction de pêche sur le lieu a été officialisée par un arrêté. Les récréatifs ne peuvent cibler le lieu jusqu'au premier mai, le pêcher/relâcher étant interdit. .
Du coup, je change de cible et m'adapte aux espèces d'hiver encore en activité en rade de Brest. Bien sûr, avec une telle météo, gelées à la mise à l'eau, température de l'eau autour de 8 °C, les tenues d'hiver sont obligatoires. Le soleil étant présent, à partir de 10 h 00, c'est agréable.
À la recherche des calamars
Pour cette première sortie, si le soleil est au rendez-vous, le vent est également présent et m'oblige à rester du côté abrité, ce qui limite encore plus le terrain de chasse. Du coup, je recherche les calamars, encore présents en rade. L'eau est chargée, conséquence des nombreuses pluies des dernières semaines. En plus du montage Tataki, je booste mes turluttes avec du flash attack, un attractant au goût crevette. Les dérives sont assez rapides, dues au vent, mais je m'en sers pour faire évoluer mes turluttes dans la couche d'eau entre le fond et 10 mètres au-dessus. À ce petit jeu, j'arrive à décider quelques jolis tubes. Ils seront transformés dans une très bonne recette avec des poivrons confits et du chorizo…
Après une pause casse-croûte bien méritée et la bascule de marée qui a fait tomber le vent, je sors mes kabura pour gratter autour du chenal de navigation. Mon astunya est boosté avec un pied de couteau. Avec ce combo, ce seront de jolis petits grondins qui monteront au kayak.
Le deuxième jour j'ai changé de kayak. Le temps est toujours aussi froid, mais absence totale de vent. Il y a un petit coefficient de 80 et je vais en profiter pour une petite visite d'estran. Le stepper me permet de passer là où il y a moins d'eau, contrairement à mon pédalier. En attendant que l'estran se découvre, je recherche quelques céphalopodes. Aujourd'hui pas de calamars, mais des grosses seiches, toujours sur le montage Tataki. Certaines sont bien abîmées, comme si la période de reproduction avait débuté, c'est pourtant encore un peu tôt, d'habitude, cela commence avec l'arrivée du printemps, bizarre, bizarre…
Praires et palourdes sur l'estran
L'estran étant découvert, je me pose sur un coin de grève et commence ma cueillette. C'est la bonne saison pour les belles praires et les belles palourdes. En effet, je fais rapidement ma pêche de coquillages, plus quelques crabes qui resteront sur l'estran. Après une petite heure à gratter le sable gravier, je prends un casse-croûte au soleil de janvier et en profite pour enlever une des couches thermiques mises en plus ce matin, il fait vraiment bon. L'hiver, les sorties sont toujours possibles, il faut cibler les fruits de saison comme j'ai l'habitude de le dire.
Sur ces deux premières sorties de janvier, ce sont six espèces différentes que j'ai rencontrées, comme quoi, il y a de l'activité et puis le soleil de janvier, c'est bon pour faire le plein de vitamine D. La vitamine D sert à vous garder en bonne santé, une exposition de 15 minutes au soleil suffit à l'apport journalier. Comme je le dis aussi souvent, la pêche en kayak devrait être remboursée par la sécurité sociale...